Ciaran, Céline, Xynthia : pourquoi donner un nom aux tempêtes et qui les choisit ?
Alors que la tempête Ciaran va frapper les côtes françaises dans la nuit de mercredi à jeudi, on vous rappelle comment sont choisis les noms donnés par les forts épisodes venteux et pourquoi.
La tempête Ciaran est attendue dans le pays dans la nuit de ce mercredi au jeudi 2 novembre. Un prénom d'origine gaélique qui pourrait se traduire par "petit homme sombre". Et c'est la même rengaine à chaque épisode de fort vent car tout le monde s'est déjà posé au moins une fois la question : mais au fait, pourquoi et qui décide des noms que l'on donne aux tempêtes, dont une quarantaine a été recensée en France depuis 1980.
Une meilleure communication auprès du public
"Donner un nom aux tempêtes permet de communiquer plus efficacement à l'approche d'un phénomène de vent violent", précisent les services de Météo-France. Et de préciser : "Le système de dénomination de tempêtes a déjà été mis en place avec succès en 2016 par le Royaume-Uni et l'Irlande, rejoints depuis par les Pays-Bas. Des sondages dans ces deux pays avaient montré que la population était beaucoup plus attentive aux consignes de sécurité quand la menace de vent fort est clairement identifiée comme reliée à une tempête nommée."
Pour qu'il imprime, le nom doit être court et parfaitement distinct afin qu'il puisse être bien utilisé, que ce soit à l'écrit ou bien à l'oral.
qui décide des noms donnés
Depuis 1954, l'Université libre de Berlin avait pour habitude de baptiser les dépressions européennes (Petra, Xynthia, Dirk...). Ces dernières années, quatre pays se sont associés pour nommer conjointement les tempêtes qui peuvent potentiellement les toucher. Le partenariat concerne les services météorologiques AEMET (Espagne), IPMA (Portugal) et IRM (Belgique), Météo-France, rejoints en 2021 par leur homologue luxembourgeois. Pour cette saison 2023-24, parmi les noms choisis par ce groupe de cinq, on retrouve : Céline, Domingos, Karlotta, Wilhelmina, Hipolito, Pierrick, Renata...
Mais quand une tempête touche dans un premier temps l'Irlande, la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas, c'est le prénom choisi par les services météorologiques de ces pays qui est retenu. La réciproque s'applique, et une "extension de cette coordination à l'ensemble des pays européens est en projet", indique Météo-France.
Et aux Etats-Unis ?
Aux Etats-Unis, le National Hurricane Center (centre national des ouragans) dispose de six listes de 21 noms chacune, une par an est utilisée, qui suivent l'ordre alphabétique. Les lettres rares comme le "Q" ou le "U" sont volontairement zappées, toujours pour faciliter la communication. Et quand un ouragan fait beaucoup de victimes ou de trop gros dégâts, le nom est retiré de la liste.
Alors que la tempête Ciaran va frapper les côtes françaises dans la nuit de mercredi à jeudi, on vous rappelle comment sont choisis les noms donnés par les forts épisodes venteux et pourquoi.
La tempête Ciaran est attendue dans le pays dans la nuit de ce mercredi au jeudi 2 novembre. Un prénom d'origine gaélique qui pourrait se traduire par "petit homme sombre". Et c'est la même rengaine à chaque épisode de fort vent car tout le monde s'est déjà posé au moins une fois la question : mais au fait, pourquoi et qui décide des noms que l'on donne aux tempêtes, dont une quarantaine a été recensée en France depuis 1980.
Une meilleure communication auprès du public
"Donner un nom aux tempêtes permet de communiquer plus efficacement à l'approche d'un phénomène de vent violent", précisent les services de Météo-France. Et de préciser : "Le système de dénomination de tempêtes a déjà été mis en place avec succès en 2016 par le Royaume-Uni et l'Irlande, rejoints depuis par les Pays-Bas. Des sondages dans ces deux pays avaient montré que la population était beaucoup plus attentive aux consignes de sécurité quand la menace de vent fort est clairement identifiée comme reliée à une tempête nommée."
Pour qu'il imprime, le nom doit être court et parfaitement distinct afin qu'il puisse être bien utilisé, que ce soit à l'écrit ou bien à l'oral.
qui décide des noms donnés
Depuis 1954, l'Université libre de Berlin avait pour habitude de baptiser les dépressions européennes (Petra, Xynthia, Dirk...). Ces dernières années, quatre pays se sont associés pour nommer conjointement les tempêtes qui peuvent potentiellement les toucher. Le partenariat concerne les services météorologiques AEMET (Espagne), IPMA (Portugal) et IRM (Belgique), Météo-France, rejoints en 2021 par leur homologue luxembourgeois. Pour cette saison 2023-24, parmi les noms choisis par ce groupe de cinq, on retrouve : Céline, Domingos, Karlotta, Wilhelmina, Hipolito, Pierrick, Renata...
Mais quand une tempête touche dans un premier temps l'Irlande, la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas, c'est le prénom choisi par les services météorologiques de ces pays qui est retenu. La réciproque s'applique, et une "extension de cette coordination à l'ensemble des pays européens est en projet", indique Météo-France.
Et aux Etats-Unis ?
Aux Etats-Unis, le National Hurricane Center (centre national des ouragans) dispose de six listes de 21 noms chacune, une par an est utilisée, qui suivent l'ordre alphabétique. Les lettres rares comme le "Q" ou le "U" sont volontairement zappées, toujours pour faciliter la communication. Et quand un ouragan fait beaucoup de victimes ou de trop gros dégâts, le nom est retiré de la liste.