la ,ça n'est pas une stèle mais une ancienne borne
Indre : l’ancienne borne du 19e siècle sauvée par un « bon samaritain »
Passionné d’archéologie et de patrimoine, Jimmy Bonnard a rénové lui-même une ancienne borne kilométrique en pierre sur une petite route communale reliant Nouans-les-Fontaines, en Indre-et-Loire, à Faverolles-en-Berry dans l’Indre.
Avec sa casquette, son pantalon large, ses bretelles et son vélo Windsor des années 1935, on le croirait sorti tout droit d’un film de Jacques Tati. Comme le célèbre réalisateur de Jour de fête, Jimmy Bonnard aime également manier l’humour quand il met en scène ses aventures dans de petites vidéos diffusées sur Tik Tok ainsi que sur sa page Facebook.
La dernière en date a amené cet habitant de Nouans-les-Fontaines (Indre-et-Loire) sur une petite route communale, dans les bois du Plessis, menant à Villentrois-Favorolle-en-Berry. Sur cet axe se trouve une ancienne borne en pierre, délimitant la « frontière » entre les deux départements et indiquant la distance vers les deux communes les plus proches : d’un côté Faverolles, à 5,3 km ; de l’autre, Nouans, à 5,5 km.
« J’ai laissé les cassures, qui sont de son âge »
« La borne en elle-même peut dater d’avant 1850, par contre le gravage des voies est d’environ 1870. C’est du petit patrimoine. Je la voyais enfant, quand je passais. Un jour, je l’ai vue se pencher de plus en plus et le lierre pousser dans les fentes provoquées par le gel. Ça a été comme un déclic. J’ai eu envie de la réparer avant qu’elle ne disparaisse complètement », raconte ce passionné d’archéologie, de photographie et de patrimoine.
Après avoir prévenu de sa démarche les deux maires des communes concernées, Jimmy Bonnard s’est mis à l’ouvrage il y a quelques semaines. Une entreprise de terrassement est venue redresser la borne. Le reste, le bon samaritain s’en est chargé seul. « J’ai décidé de laisser les cassures. Elles sont de son âge. J’ai surtout protégé le dessus en bouchant toutes les fêlures pour que l’eau et le gel ne pénètrent plus. Puis j’ai posé deux bonnes couches de peintures », raconte Jimmy, qui venait sur son chantier avec son vélo Windsor équipé d’une petite remorque, également d’époque, pour transporter le petit matériel.
Cet insolite chantier a été achevé le 19 juillet dernier. La borne a retrouvé son éclat d’antan tout en conservant les petites imperfections et cicatrices glanées au fil de son histoire. « Si vous passez devant avec d’anciens moyens de transport (vélo, moto, voiture et même cheval), envoyez-moi des photos ça me fera très plaisir », invite à présent Jimmy Bonnard.
Indre : l’ancienne borne du 19e siècle sauvée par un « bon samaritain »
Passionné d’archéologie et de patrimoine, Jimmy Bonnard a rénové lui-même une ancienne borne kilométrique en pierre sur une petite route communale reliant Nouans-les-Fontaines, en Indre-et-Loire, à Faverolles-en-Berry dans l’Indre.
Avec sa casquette, son pantalon large, ses bretelles et son vélo Windsor des années 1935, on le croirait sorti tout droit d’un film de Jacques Tati. Comme le célèbre réalisateur de Jour de fête, Jimmy Bonnard aime également manier l’humour quand il met en scène ses aventures dans de petites vidéos diffusées sur Tik Tok ainsi que sur sa page Facebook.
La dernière en date a amené cet habitant de Nouans-les-Fontaines (Indre-et-Loire) sur une petite route communale, dans les bois du Plessis, menant à Villentrois-Favorolle-en-Berry. Sur cet axe se trouve une ancienne borne en pierre, délimitant la « frontière » entre les deux départements et indiquant la distance vers les deux communes les plus proches : d’un côté Faverolles, à 5,3 km ; de l’autre, Nouans, à 5,5 km.
« J’ai laissé les cassures, qui sont de son âge »
« La borne en elle-même peut dater d’avant 1850, par contre le gravage des voies est d’environ 1870. C’est du petit patrimoine. Je la voyais enfant, quand je passais. Un jour, je l’ai vue se pencher de plus en plus et le lierre pousser dans les fentes provoquées par le gel. Ça a été comme un déclic. J’ai eu envie de la réparer avant qu’elle ne disparaisse complètement », raconte ce passionné d’archéologie, de photographie et de patrimoine.
Après avoir prévenu de sa démarche les deux maires des communes concernées, Jimmy Bonnard s’est mis à l’ouvrage il y a quelques semaines. Une entreprise de terrassement est venue redresser la borne. Le reste, le bon samaritain s’en est chargé seul. « J’ai décidé de laisser les cassures. Elles sont de son âge. J’ai surtout protégé le dessus en bouchant toutes les fêlures pour que l’eau et le gel ne pénètrent plus. Puis j’ai posé deux bonnes couches de peintures », raconte Jimmy, qui venait sur son chantier avec son vélo Windsor équipé d’une petite remorque, également d’époque, pour transporter le petit matériel.
Cet insolite chantier a été achevé le 19 juillet dernier. La borne a retrouvé son éclat d’antan tout en conservant les petites imperfections et cicatrices glanées au fil de son histoire. « Si vous passez devant avec d’anciens moyens de transport (vélo, moto, voiture et même cheval), envoyez-moi des photos ça me fera très plaisir », invite à présent Jimmy Bonnard.