POLITIQUE - Le président français Emmanuel Macron se rendra à la Coupe du monde de football au Qatar si les Bleus arrivent en finale ou en demi-finales, a indiqué l’Élysée ce lundi 14 novembre.
Emmanuel Macron leur a « dit, leur a écrit un message », il ira s’ils parviennent en demi-finales et a fortiori en finale, a précisé la présidence française.
La première Coupe du monde de football jamais organisée dans le monde arabe débute dimanche, et se déroulera jusqu’au 18 décembre. Les demi-finales sont programmées les 13 et 14 décembre.
Il y a quatre ans, lors de la Coupe du Monde en Russie, le président de la République avait conditionné sa venue à la même condition. Il s’y était finalement rendu pour la finale, à l’issue de laquelle les Bleus avaient été sacrés.
Le Qatar, champion du Monde des critiques
Jamais une Coupe du monde n’a suscité autant de critiques, sur l’environnement ou les droits humains, que ce Mondial-2022.
Le petit émirat gazier du Golfe a dû affronter de nombreuses critiques depuis que la Fifa, à la surprise générale, l’a préféré aux États-Unis en décembre 2010, à commencer par la condition des travailleurs migrants sur les chantiers et l’impact environnemental de stades climatisés.
Le traitement des personnes LGBTQ+ est un autre sujet d’inquiétude dans un pays conservateur où homosexualité et relations sexuelles hors-mariage sont criminalisées, même si les autorités ont assuré qu’elles seraient accueillies sans discrimination. Les capitaines de huit sélections, comme l’Angleterre, la France ou encore Allemagne, ont annoncé qu’ils porteraient un brassard à bandes colorées contre les discriminations.
La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a elle aussi conditionné sa venue à l’avancée des Bleus dans la compétition. Elle n’ira au Qatar que si la France atteint les quarts de finale. « Cette Coupe du monde, c’est aussi l’occasion de mettre un coup de projecteur sur ce pays et de continuer à pousser les feux diplomatiques pour le respect des droits humains, pour la transition écologique et c’est aussi ce à quoi ça sert », a-t-elle déclaré pour justifier sa venue
comme si Macron n'avait rien de plus urgent a faire que d'aller s'aplatir devant les qataris