Ah ! Elle est belle l'Union européenne et sa commission !!!

#Traduisons_les–«C’est pas aux Etats» de couper les réseaux sociaux…. ça, c’est à Bruxelles de le faire–Thierry Breton

«A partir du 25 août, la loi européenne va s'appliquer aux réseaux sociaux», a martelé le commissaire européen français.

«Les réseaux sociaux auront l’obligation d’effacer dans l'instant des contenus qui appellent par exemple à la révolte», a-t-il précisé au prétexte des émeutes.

Et le cowboy d’expliciter:

«C’est la loi qui doit le faire. C’est pas une personne, c’est pas un Etat, c'est pas un conseil d’administration, c'est notre loi.»

L’arme de Bruxelles, c’est le règlement européen sur les services numériques (DSA) qui vise à «responsabiliser les plateformes» contre la «haine, la manipulation, désinformation, contrefaçons».

Afin d’en garder le monopole à la presse autorisée et subventionnée?

«Ca veut dire qu’on aura les moyens? Couper les réseaux sociaux?», questionnent d'ailleurs les journalistes d’Etat, enthousiastes.

«Bien sûr.»

«Il y aura une dictature, y compris en France»

DANS 45 JOURS, LE BLACK-OUT

Bien sûr que les contenus haineux ne sont pas acceptables. Mais qu’est-ce qu’un « appel à la révolte » et qui décidera, sinon les exécutifs en difficulté ?

Cela signifie que les quelques-uns que nous sommes (si peu nombreux !) à avoir une petite parole -pacifique- qui porte un tant soit peu dans l’espace public seront également débranchés et lourdement sanctionnés, avec l’appui total de la justice.

Après les médias mainstream, qui ne sont déjà plus que la caisse de résonance de l’exécutif, après les nombreux procès-bâillons que nous devons déjà affronter et qui nous ruinent, après la censure des médias non-alignés, voilà que les plateformes du monde entier sont mises au pas par une Commission européenne qui n’a aucune espèce de légitimité démocratique.

Aux manettes, ceux qui ont loué et célébré les contestations qui se sont développées via les réseaux sociaux, dont les printemps arabes ne sont qu’un exemple parmi d’autres.

Je n’avais pas la berlue lorsqu’avant le 1er tour de la Présidentielle de 2017, j’avais évoqué l’avènement du « soft fascisme ». Le 25 août, c’est-à-dire dans 45 jours, ce sera le grand black-out. Dans l’espace public, ne subsisteront qu’une parole officielle, des artistes officiels, des journalistes officiels, des philosophes officiels et des politiciens minables. Tous unis contre les peuples, en dépit de leur opposition de façade.

Il n’y a ni complot, ni conjuration. Simplement, les oligarques ont intelligemment placé leurs pions partout : au sommet des États, dans tous les organismes supranationaux, à la tête de tous les médias et des entreprises parapubliques.

C’est une entreprise fascisante qui telle une pieuvre étend ses tentacules et dont les fact checkers n’étaient que les prémices. Comme je le dis depuis des années, ils auront leurs Jeux du Cirque, leurs médias, leurs réseaux, leurs ZFE, leur police, leur justice, mais aussi leurs médecins, leurs avocats, leurs communicants…

Ce n’est ni plus ni moins qu’une privatisation gigantesque de tout l’espace public, non seulement matérielle, mais aussi incorporelle, avec un contrôle de la pensée via le numérique, sans aucun recours possible pour les citoyens. C’est l’imposition du fait minoritaire -la plupart de ceux qui ont été élus en Europe n’ayant obtenu qu’un sixième des votes au 1er tour.

Les guignols -qui ne sont que de faux opposants s’agitant dans les médias- l’ont parfaitement intégré. Les autres n’y ont déjà plus droit de cité.

Bienvenue dans la start-up nation mondialisée.

Via https://twitter.com/DidierMaisto/status/1678664212912939009?t=CP_I2AEn_WaX7vuaZThrnQ&s=19