Depuis l’arrivé en force de 89 députés lepénistes à l’Assemblée nationale, il y a comme une ambiance. On imagine que la dernière étude de la très officielle Fondation pour l’innovation politique, publiée fin août, devrait contribuer à la plomber davantage encore. Ainsi apprend-on, auprès d’un échantillon de plus de trois mille personnes, le tout décortiqué sur près de soixante pages, que nous sommes en train de changer d’ère politique. Résumons.
Du 21 avril 2002, quand Jean-Marie Le Pen crée la surprise du premier tour de l’élection présidentielle, le vote dit « protestataire » – celui qui ne s’est pas reporté sur des partis donnés pour être de gouvernement – représente 29,6 %, soit près d’un tiers de l’électorat. Le 10 avril 2022, il est désormais de 55,6 % ; c’est-à-dire largement majoritaire. Lors du dernier scrutin présidentiel, si les mouvements de droite protestaire tiennent le haut du pavé - 32,3 % des voix si l’on additionne celles de Marine Le Pen, Éric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan -, ceux de gauche ne sont pas non plus à négliger : 23,3 % pour Jean-Luc Mélenchon, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud.
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Lorsqu’on voit les attaques sous la ceinture des ministres et de tous les députés de la majorité lors d’émission télé, on se rend compte qu’ils ne sont pas tranquilles et que le R.N. à l’air de tracer son chemin tranquillement quoi qu’ils fassent.
À vrai dire, ils s’y prennent très mal, au lieu de s’inquiéter des problèmes du peuple, ils continuent encore et encore à poursuivre leur idéologie mortifère qui ruine le pays.
A noter qu'il y a beaucoup d'abstentionnistes dans le peuple, ça pourrait changer la donne pour les élections futures.