En 2007, une sourde inquiétude taraudait les milieux de droite : « Si vous votez pour Ségolène Royal, on aura Bernard Kouchner au Quai d’Orsay »… Les Français ayant sacré Nicolas Sarkozy, on a eu le porteur de riz somalien au ministère des Affaires étrangères, lesquelles affaires lui étaient par ailleurs assez étrangères. Tel était et continue d’être ce ludion : inconstant mais finalement si prévisible. Tout comme ses électeurs, persuadés que lui au moins avait incarné cette fameuse et introuvable « vraie droite », avant de se trouver un nouveau prophète, François Fillon, sorte de saint Sébastien frappé au cœur par les flèches de Mediapart. Un apôtre tellement de « droite » qu’il fit voter pour Emmanuel Macron en 2017 alors que les résultats du premier tour n’étaient pas encore officiels.
bvotaire.fr
La question que je me pose, c'est de savoir quel poids à encore Sarkozy et pourquoi il y a encore bien des personnes qui l'écoutent comme s'il était le messie ?
Certes, ce fut un bon président, mais ça commence à dater maintenant et ses manœuvres à la limite du sournois ne prêche pas pour qu'on lui fasse une grande confiance.