Toutes les conditions étaient réunies. C'est sa « ville de cœur » : au passage, chez ce Président à la sincérité aléatoire, la formule fait sourire. Il faisait beau. Et puis, Marseille est une terre de conquête pour le macronisme, et de réserve de voix - ou pas - pour ce second tour plus difficile qu'il y a cinq ans : c'est encore Mélenchon qui a pris la tête du premier tour, progressant fortement (de 24,8 à 31 %), tandis que Macron n'est passé que de 20,8 à 22 %. Si Marine Le Pen est à 20,9 %, elle est suivie par Éric zemmour, qui a réussi à faire ici un score à deux chiffres (11 %). C'est dire si, malgré le plan Marseille et le milliard et demi annoncé en septembre, malgré le ralliement d'une partie des barons LR locaux (Muselier, Vassal), Emmanuel Macron n'a pas vraiment séduit l'électorat marseillais, contrairement aux autres grandes villes de France. D'ailleurs, les élus de gauche de la municipalité et le maire Benoît Payan, pourtant « barragistes », ont refusé d'assister au meeting.
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Effectivement, les médias traditionnels se sont bien gardé de le dire et on comprend mieux pourquoi Foutriquet a été soulagé que RT. France ne puisse plus diffuser comme ils le veulent, eux, n'auraient pas manqué de le dire et de le montrer.
Je comprends mieux son agressivité et l'incroyable violence d'Attal dans ses propos, il semblerait que ça soit beaucoup plus serré que les sondages ne le disent.