Suite à la décision du Président, la France s’engage et participe à la sécurisation des pays de l’Europe de l’Est contre toute éventuelle pénétration de forces aériennes russes. Des attaques soudaines et violentes peuvent, en effet, être perpétrées par des avions d’attaque au sol, qui ont la capacité de procéder en profondeur.
La mission, en coopération avec d’autres forces aériennes alliées, est donc de s’opposer à toute intrusion d’avions russes dans le ciel de l’OTAN. Mais si, d’aventure, une telle opération offensive était conduite par ce « nouvel ennemi », la riposte armée serait engagée, et sauf intimidation, imprévisible actuellement de Poutine, le conflit marqué d’une escalade dramatique.
À cette fin, et pour le moment, ce sont d’une part quatre Mirage 2000 qui sont déployés en Estonie et une patrouille de deux Rafale qui couvrent une large zone couvrant l’Estonie, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie. Étonnamment, c’est à partir de leur base française de Mont-de-Marsan – la plus lointaine du théâtre d’opération ! - que ces Rafale interviennent pour de très longues missions. À cet effet, ils sont ravitaillés en vol par un ravitailleur A330 MRTT, production d’Airbus, en dotation récente dans nos forces aériennes.
Ce n’est pas sans rappeler des missions aériennes qui étaient exécutées durant la guerre froide, face à celles du pacte de Varsovie. Sorte de provocations qui avaient un effet miroir, avec les MiG qui patrouillaient en parallèle de l’autre coté d’une zone appelée buffer zone – « zone tampon » – scrupuleusement observée par les potentiels belligérants.
La France avait la charge de la zone sud du pacte. Nos chasseurs de l’époque pilotaient les Mirage III, qui n’avaient pas la capacité de ravitaillement en vol. Décollant de terrains situés dans l’est de l’Hexagone – en particulier Colmar-Meyenheim -, ils consommaient très rapidement le carburant, la postcombustion étant utilisée pour faire montre des capacités manœuvrières en interception.
Et souvent, le retour à la base de départ n’était pas possible. Ils se posaient alors en Allemagne de l’Ouest – par exemple Neubourg - où ils bénéficiaient de l’aimable coopération de leur amis germaniques pour refaire le plein et rentrer à la maison...
bvoltaire.fr
Bref, ils bouffent du kérosène à cœur joie et sur le dos des contribuables qui eux ont du mal à remplir le réservoir de leurs voitures ?
Poutine n'a certainement pas envie d'envahir le nord de l'Europe et encore moins la France, alors pourquoi toute cette agitation et pourquoi tant de pognon gaspillé en vain.