On peut sans doute reprocher beaucoup de choses à Jean-Michel Blanquer, mais certainement pas d'avoir nommé Mark Sherringham à la tête du Conseil supérieur des programmes (CSP), en remplacement de Souâd Ayada, appelée à d'autres fonctions. Il suffit, pour s'en convaincre, de lire les critiques qui ont suivi cette nomination.
Il est probable que le ministre de l'Éducation nationale a souhaité instaurer une continuité dans la mission confiée au CSP. Souâd Ayada et Mark Sherringham ont tous deux été doyens de l'inspection générale de philosophie ; ils ont l'esprit plus ouvert que nombre de hauts fonctionnaires qui gravitent autour de la rue de Grenelle ; ils auraient la réputation de « conservateurs », ce qui, en matière d'enseignement, est plutôt une qualité. À son arrivée à la présidence du CSP, Souâd Ayada avait dû ferrailler avec le clan des « pédagogistes » pour rédiger des programmes exigeants.
bvoltaire.fr
Vu l'état de l'enseignement de nos jours, il semble logique de revenir à un mode d'éducations plus centré sur les valeurs judéo-chrétiennes que sur le pédagogisme béat et inutile qu'ils font pour le moment.
Les gamins ne savent plus lire, leur niveau au B.A.C. est déplorable et je ne parle même pas de la culture générale.
Il serait temps, comme Zemmour le préconise, à ce qu'on revienne à une éducation élitiste qui tire tout le monde vers le haut que cette espèce d'enseignement de mauvais qui tire tout le monde vers le bas.