Le combattre de front et attaquer son supposé "délire permanent", le railler sans le nommer, ou se concentrer sur soi ? les marcheurs sont divisés sur la stratégie à adopter face au polémiste Eric Zemmour, valeur montante à l'extrême droite en vue de la présidentielle.
Dans un vaste exercice de style, c'était 50 nuances d'anti-Zemmour, samedi midi à la tribune de l'université de rentrée de La République en marche à Avignon. Signe que celui qui n'est pas officiellement candidat occupe bien les esprits de la macronie, et que celle-ci cherche la bonne fréquence pour lui répondre.
Offensif, le patron des députés LREM Christophe Castaner a tapé à bras raccourcis sur le polémiste, crédité de sondages à deux chiffres qui le font parfois tutoyer l'étiage de la dirigeante du Rassemblement national Marine Le Pen.
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Visiblement, Zemmour inquiète le parti de gouvernement, voir autant de ministre plus le Président intervenir asse durement, c'est qu'ils ont la pétoche que Zemmour soit au second tour et qu'il torche le petit Macron lors d'un débat.
Si la victoire était assurée contre M. Le-Pen, je suppose que ce n'est pas le cas contre Zemmour et il vaut mieux, pour eux, commencer à tirer à boulets rouges dès maintenant que de se laisser surprendre plus tard.