Le vice-président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a estimé sur franceinfo que l'éditorialiste et écrivain devait se déclarer candidat à la présidentielle s'il le souhaitait.
"Si Eric Zemmour souhaite se présenter à l'élection présidentielle, qu'il se présente". Ce sont les mots de Jordan Bardella lundi 6 septembre sur franceinfo : le vice-président du Rassemblement national (RN) a même précisé que le polémiste "ne (lui) fait pas peur". Une réaction après l'invitation vendredi dernier du maire de Béziers, Robert Ménard, qui disait vouloir convier Eric Zemmour et Marine Le Pen à venir discuter dans sa ville.
Jordan Bardella "veut bien discuter" avec le chroniqueur, mais il n'y aura pas de débat avec la présidente du RN. C'est ce que souhaitait Eric Zemmour. Le député européen a précisé à l'antenne que "le camp de tous ceux qui défendent la nation doit se rassembler derrière la seule candidate qui est aujourd'hui en capacité de l'emporter au second tour, c'est-à-dire Marine Le Pen".
Jordan Bardella a également parlé de "points d'accord" et de "désaccords" avec le polémiste, qui publie un livre et par en tournée de promotion. "Il met des mots sur des maux, il décrit des phénomènes de société, comme le fait Nicolas Dupont-Aignan, comme le fait, avec une certaine forme de malhonnêteté aujourd'hui Valérie Pécresse, qui arrive à reprendre quasiment mot pour mot ce que dit le Rassemblement national", a encore expliqué à nos confrères le futur président du RN par intérim. Pour lui, il y a de nombreux sujets à aborder dans le cadre d'une candidature à l'élection présidentielle, comme le pouvoir d'achat.
Emmanuel Macron, unique adversaire
Quant à l'idée d'une primaire, le vice-président du RN l'a écartée. "On ne considèrera jamais Eric Zemmour ou Nicolas Dupont-Aignan comme un adversaire", a-t-il affirmé sur franceinfo. "L'adversaire politique de Marine Le Pen, c'est Emmanuel Macron", a indiqué Jordan Bardella.
actu.orange.fr
Quelqu'un qui dit que l'ennemi politique, c'est Macron ne peut qu'être quelqu'un de bien.
Dans l'absolu, il faudrait que tous les souverainistes se rangent derrière une personne, le problème, c'est qu'il n'y a pas vraiment de personne qui se détache avec sérieux dans cette mouvance.
Le seul truc que j'espère, c'est que s'il n'y a pas cette mouvance au second tour, j'espère qu'ils auront tous l'intelligence d'appeler à faire barrage à Macron quelle que soit la personne en face.