Samedi 19 juin, en milieu d’après-midi, un enfant de deux ans a été blessé au niveau de la joue et de l’œil par la boucle d’un sac à main agité par une toxicomane confuse mentalement aux abords du jardin d’Éole.
« Il n’a pas été conduit à l’hôpital et lundi, sa mère a indiqué que son état de santé ne présentait pas d’inquiétude », précise une source policière.
Des agressions quotidiennes à « StalinCrack »
Selon les premiers éléments de l’enquête, une femme accro au crack a d’abord agressé des passants près de la place Stalingrad, « StalinCrack », les insultant et les bousculant. La toxicomane s’est ensuite dirigée vers la maman et son fils en poussette en faisant tournoyer son sac à main et tenant des propos incohérents. L’enfant a été touché en pleine figure par la boucle en métal du sac. « Elle a immédiatement été interpellée par les fonctionnaires de police », mais « son état psychique n’étant pas compatible avec une garde à vue », elle a été conduite à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, précise 20 Minutes.
Les photos de l’enfant, l’œil tuméfié, la pommette enflée, ont été diffusées, lundi soir, sur les réseaux sociaux par un collectif de riverains, provoquant la colère des habitants du quartiers et relançant le débat sur la place des consommateurs de crack estimés, par la préfecture, à 150 environ, dans ce quartier du nord de Paris.
Vers une évacuation des jardins d’Éole
En effet, depuis mai dernier, les consommateurs de crack sont invités à rester dans le parc des Jardins d’Éole, situé à environ 500 mètres de la place Stalingrad, « une zone où il y a relativement peu de riverains et où les nuisances seront donc moins importantes », estimait la préfecture.
Ce plan provisoire devrait se terminer à la fin du mois de juin et les riverains retrouver le parc du jardin d’Éole dès le mois de juillet. Reste, cependant, à trouver une solution pour prendre en charge ces toxicomanes, dont une large partie est en errance et vit dans la rue.
bvoltaire.fr
Bien sûr, l'histoire ne dit pas d'où vient la toxicomane ni combien va coûter la prise en charge de cette femme pas plus que le coût de l'opération de déminage des toxicos du quartier.
150 toxicos, ça ne devrait pas être difficile à gérer quand même, on les balance dans le Larzac avec des rations de survie militaires et à mon avis lorsqu'ils arriveront à revenir en ville, ils seront désintoxiqués.
>En tout cas, la maman de ce petit garçon de deux ans à garder son sang-froid, j'en connais plus d'une qui aurait arraché les yeux de cette toxico ne serait-ce que pour approcher de trop près son enfant.