Les Français doivent faire davantage confiance au vaccin AstraZeneca pour que les objectifs de vaccination contre le Covid-19 soient atteints, a prévenu samedi Jean Castex, soucieux de protéger l'amélioration actuelle de la situation sanitaire.
"Au-dessus de 55 ans, les autorités sont toutes unanimes, en France comme ailleurs, qu'il n'y a pas de danger", a lancé le Premier ministre après la visite d'un vaccinodrome à La Défense, près de Paris: "Je vous exhorte à vous faire vacciner avec tous les vaccins, en particulier avec AstraZeneca".
Selon des chiffres du ministère de la Santé arrêtés dimanche, seulement 75% des doses AstraZeneca reçues ont été injectées, contre 90% pour le vaccin Pfizer BioNtech.
Le gouvernement réfléchissait depuis plusieurs jours à la meilleure manière de faire passer son message sur le sérum anglo-suédois AstraZeneca -qui avait été brièvement suspendu après de rares cas d'effets secondaires graves, avant d'être réservé aux plus de 55 ans.
Depuis le début de la vaccination avec AstraZeneca, ce sont "30 cas, dont 9 décès" de thromboses rares qui sont survenus en France, sur plus de 3.855.000 doses administrées au 29 avril, selon l'Agence française du médicament (ANSM).
Les propos directs du Premier ministre samedi reflètent la crainte de l'exécutif que la défiance persistante envers AstraZeneca ne l'empêche d'atteindre l'objectif de 30 millions de Français vaccinés à la mi-juin, l'un des piliers de sa stratégie contre l'épidémie.
Avec 25,1 millions d'injections au total (premières doses et rappels) à la date de vendredi, dont une journée record jeudi à plus de 600.000 doses, près d'un tiers de la population majeure (33,3%) a reçu une première dose et 14,5% deux doses.
La vaccination sera élargie à partir de lundi à tous les plus de 50 ans, sans condition de santé, et à tous les adultes sans condition d'âge à partir de mercredi en cas de rendez-vous disponibles la veille pour le lendemain.
LA suite sur : actu.orange.fr
Ils prennent des risques en faisant le forcing pour que les gens se fassent injecter un vaccin dont on ne connaît pas les effets à long terme, il ne faut pas oublier que pas un de ces vaccins n'a suivie la procédure habituelle de conception et de test voire même d'homologation puisqu'ils ont été autorisés dans l'urgence.
Une fois encore, on voit la politique d'amateur de Macron, après s'être déclaré contre le fait que les brevets tombent dans le domaine public, il fait un revirement sur les chapeaux roues.