La voiture électrique fait figure d'eldorado aux yeux de nombreux analystes. Le Boston Consulting Group leur prévoit ainsi une part de marché de 52% d'ici 2030, dépassant celle des voitures thermiques.
Le patron de Volkswagen vient quant à lui d'annoncer que 70% de ses ventes seront électriques à cette échéance en Europe. Les investisseurs y croient eux aussi dur comme fer: en un an, la valeur des huit principaux constructeurs mondiaux de voitures électriques a été multipliée par deux, note le gestionnaire d'actifs Research Affiliates. Bref, tout concorde pour un avenir radieux de cette technologie.
Mais pour Rob Arnott, le fondateur de Research Affiliates, cette ferveur n'est rien d'autre que le signe d'une «illusion de grande ampleur» qui a piégé les investisseurs tout au long de l'histoire. «Tout comme PalmPilot, autrefois très apprécié des investisseurs, s'est fait dépasser dans la révolution des smartphones, tous les constructeurs ne réussiront pas à l'ère des véhicules électriques», pronostique-t-il dans Bloomberg.
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C'est un peu la question que je me posais, Tesla est pas pas un constructeur classique si ma mémoire est bonne et je suppose qu'il y a d'autres petit constructeurs qui peuvent se lancer dans l'aventure et pour peu qu'ils fassent des produits fiables ou qui plaisent, ils peuvent tout à fait trouver leur place sur ce marché pendant que des constructeurs historiques pourraient ne pas survivre.