Votre dernier mot...

Jean-pierre a écrit: @Pelayo

Merci pour l'article, il vient compléter ce que je savais déjà.

L'histoire est la base du futur, la bonne compression des choses passe par un langage précis.

LibrePenseur a écrit:Quand le peuple s'exprime il va vers la simplicité et la logique.

Pelayo a écrit:je ne sais pas devient je sais pas après être passé par le stade J'n'sais pas

Spoiler:

Jean-pierre a écrit:C'est le propre de la langue française, et c'est aussi pour cela qu'elle est riche et qu'on peut exprimer des choses dans cette langue qu'on ne pourrait pas faire dans d'autres langues.

Jean-pierre a écrit:C'est le propre de la langue française, et c'est aussi pour cela qu'elle est riche et qu'on peut exprimer des choses dans cette langue qu'on ne pourrait pas faire dans d'autres langues.

***** a écrit:Qu'est-ce qu'on s'en fout de dire "bienvenu" ou "bienvenue"...

Je fais la faute, parce que je trouve que "bienvenu" sonne mieux.

J'ai même pensé que ça prenait un "s" à la fin, parce que j'entendais "bienvenu z'a toi"...

Il faut écrire : "Il suffit d’un promeneur négligent pour provoquer un feu de forêt."
« D’une promeneuse négligente » est tout à fait possible.
Que la forme puisse être mise au féminin prouve qu’il s’agit de l’adjectif, lequel ne prend pas de « a ».

Il faut écrire : "On relève dans le style de cet écrivain réputé quelques négligences."
Le nom « négligence » s’écrit sans « a ».

Il faut écrire : "En négligeant d’en référer à son supérieur hiérarchique, il a commis une erreur."
Impossible de mettre le mot au féminin : « En négligente d’en référer à son supérieur… » n’aurait aucun sens. Il ne s’agit donc pas de l’adjectif, mais du participe présent, lequel s’écrit toujours « -eant ».

Il faut écrire : "Que de négligences accumulées dans cette malheureuse affaire !"
Le nom « négligence » s’écrit toujours sans « a ».

Il faut écrire : "Négligente, elle l’avait été en laissant ses clés sur le tableau de bord."
Au féminin, il ne peut s’agir que de l’adjectif, lequel, à la différence du participe présent correspondant, ne prend jamais de « a ».

On remarquera que le « a » présent dans le participe « négligeant » ne se retrouve pas plus dans l’adverbe (« négligemment ») que dans l’adjectif (« négligent ») ou le nom (« négligence »).

Bel exemple de cohérence qu’illustre également, mais a contrario, la famille du participe « obligeant ».

Cette fois, le « a » est maintenu partout, qu’il s’agisse de l’adjectif (« obligeant »), du nom (« obligeance ») ou de l’adverbe (« obligeamment » ) !