Après un nombre important de quelque 20 000 contaminations enregistrées vendredi, ce samedi, Santé Publique France annonce 3.466 cas supplémentaires en 24 heures.
Santé publique France a annoncé samedi que 3.466 cas supplémentaires de COVID-19 et 157 decès avaient été enregistrés en 24h en France où une quinzaine de départements sont désormais soumis à un couvre-feu dès 18h00.
Au total, 64.921 personnes ont succombé à la maladie depuis le début de l'épidémie.
Le nombre de cas est faible comparé aux 19.348 nouvelles contaminations annoncées vendredi, un recul en lien avec le jour de l'An, durant lequel peu de personnes se sont fait tester.
Au regard des derniers développements de l'épidémie, le gouvernement a avancé de deux heures à 18h00 à partir de ce samedi le couvre-feu dans 15 départements situés essentiellement dans le Nord-Est du pays.
Environ six millions de personnes sont concernées dans les départements suivants : Ardennes, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges, Doubs, Jura, Nièvre, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Territoire de Belfort, Hautes-Alpes et Alpes-Maritimes.
La France a entamé le 27 décembre sa campagne de vaccination dans les établissements accueillant des personnes âgées, à un rythme très lent comparé à d'autres pays comme l'Allemagne et le Royaume-Uni.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a donné un coup d'accélérateur le 31 décembre en annonçant l'ouverture prochaine de centres de vaccination et l'accès au vaccin des soignants âgés de plus de 50 ans.
"J'ai demandé aux hôpitaux d'ouvrir sans délai la vaccination aux professionnels de santé libéraux >50 ans. Le Président du Conseil National de l'Ordre des médecins l'a fait aujourd'hui à l'hôtel-dieu (Paris). La semaine prochaine, dans près de 100 centres sur tout le territoire.", a-t-il écrit samedi sur Twitter.
Jeudi soir dans ses voeux aux Français, le président Emmanuel Macron a déclaré à ce sujet : "Je ne laisserai pas une lenteur injusfiée s'installer pour de mauvaises raisons."
Comme d'autres responsables des autorités sanitaires, Axel Kahn, généticien et président de la Ligue nationale contre le cancer, a dénoncé sur son blog personnel les retards de la campagne vaccinale française.
"Comment expliquer un tel désastre de démarrage ? La raison principale en est la lourdeur administrative et la rigidité procédurale des corps de l’État, notamment dans le domaine sanitaire", écrit-il dans un billet intitulé "Autopsie d'un désastre". A ses yeux, "cet épisode devra dans le futur être enseigné dans les écoles de l’administration comme l’exemple de ce dont il conviendrait à tout prix de se préserver."
lindependant.fr
Voilà la solution, personne ne se fait dépister et il n'y a plus de contaminé et on reprend une vie normale une fois que le gouvernement aura mis les moyens pour soigner ceux qui ont besoin de l'être.
Bon, je ne me fais pas d'illusion, les gens sont traumatisés et vont se poser la question de savoir s'ils n'ont pas été contaminés lors du réveillon parce que bien sûr, ils n'ont pas respecté les consignes du gouvernement qui sont tout bonnement impossibles à respecter.
Aller dire à un gamin de 3 et demi à qui on disait d'aller faire un bisou à tout le monde avant d'aller dormir qu'il ne faut plus faire de bisous avant le dodo, si vous avez la recette, je suis preneur.
Bon, on va dire que je suis un complotiste, mais est-ce que l'administration n'aurait pas bon dos par hasard ? Pour vacciner à grande échelle, il faut qu'il y ait des volontaires or vu que les français sont très récalcitrants sur l'utilité et la non-dangerosité des vaccins contre la grippette, il se pourrait bien que l'on aille vers un fiasco comme le vaccin H1N1 où des millions de doses ont été commandées pour rien et où les vaccinodromes n'ont servi à rien mais nous ont coûté une fortune.