Tireur de compétition, surarmé, "survivaliste", le tueur avait "un profil particulièrement inquiétant", selon le procureur de la République de Clermont-Ferrand.
Trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé dans la nuit de mardi à mercredi à Saint-Just (Puy-de Dôme) alors qu'ils intervenaient pour porter secours à une femme menacée par son compagnon, découvert mort quelques heures plus tard près de son véhicule."Le tueur avait un profil particulièrement inquiétant" selon Eric Maillaud, procureur de la république de Clermont-Ferrand.
Arrivé dans la région il y a quatre ans, Frédérik L. suivait une formation d'élagueur.
Pratiquant de tir sportif, il se disait catholique très pratiquant, "voire extrémiste", et était adepte des stages de survivalisme, persuadé de la fin prochaine du monde.
Connu de la police
Agé de 48 ans, l'auteur des tirs était connu de la police et de la justice pour des faits de droit commun, liés à des différends relatifs à la garde d'enfants avec son ex-épouse. Frédérik L. avait "un profil particulièrement inquiétant en terme de personnalité", a déclaré Eric Maillaud.
Le forcené avait suivi une formation militaire "relativement courte mais c'est visiblement quelque chose qui lui tenait à coeur". Il pratiquait le tir en compétition et possédait tout un arsenal chez lui.
Au moment de la fusillade, il portait un gilet pare-balles. "Il se disait catholique très pratiquant, voire extrémiste, a poursuivi le procureur de la République de Clermont- Ferrand. "Survivaliste, il fréquentait les stages d'entraînement à la survie. Il semblerait également qu'il était persuadé de la fin du monde prochaine".
"Déterminé à faire un carnage"
"C'est une véritable scène de guerre à laquelle nous avons tous été confrontés ce matin. Des centaines et des centaines de douilles, la maison incendiée, un individu surarmé", a relevé devant la presse Eric Maillaud. Après avoir incendié sa maison, laissé trois gendarmes au sol et blessé un quatrième, Frédérik L. a pris la fuite au volant de son 4x4 dont il a perdu le contrôle environ un kilomètre et demi plus loin, et versé sur le côté gauche à flanc de colline.
Au "regard des premiers éléments de l'autopsie, on a toutes les raisons de penser "le forcené s'est suicidé" à l'issue de sa cavale, a conclu Eric Maillaud.
actu.orange.fr
Je me demandais quand même pourquoi un seul homme pouvait abattre 3 gendarmes et en blesser un autre, il semblerait que nous ayons un début de réponse, mais quand même, est ce que les gendarmes n'ont pas été un peu légers sur le coup en ne se méfiant pas assez ?
Sachant qu'ils ne peuvent pas tirer sur les gens même en cas d'attaque, n'ont-ils pas eu peur de prendre leurs armes et de tirer dès que le forcené à commencer à les canarder et peut-on se poser la question de la formation des gendarmes plus formés à mettre des P.V. au gens qui n'ont pas le masque qu'à maîtriser un forcené ayant de l'armement.
Il faudra probablement que la gendarmerie et la police se pose la question avec les confinements et l'anxiété que le gouvernement fait naître chez les gens, il est probable que des déséquilibrés, il y en aura de plus en plus et comme il est très facile de se procurer des armes de nos jours, je pense qu'il serait temps de revoir la formation des forces de l'ordres et de revoir les modalités pour lesquelles ils sont habilités à faire feu.
Je doute fort qu'aux U.S.A. un cinglé comme ça ait pu tuer et blesser autant de policier, ils ne bricolent pas lorsqu'il s'agit de se défendre et ils sont plus souvent en contact avec la racaille ou le déséquilibré.