Selon un sondage mené par l'Institut Paris région (IPR) et dévoilé par Le Figaro, le sentiment d'insécurité lié aux vols et aux agressions a augmenté dans la région.
Le sentiment d'insécurité a augmenté en 2019 en Île-de-France et touche désormais 53,4% des Franciliens, contre 50,6% en 2017, selon une enquête menée par l'IPR. Selon ce rapport, 22% des 10.500 personnes interrogées déclarent avoir été victimes d'agressions ou de vols commis au cours des trois années précédentes, soit 4,6 points de plus qu'en 2017.
Il s'agit du taux le plus élevé depuis le début de la mesure de cet indicateur en 2001", souligne l'institut. Cette "remontée de la victimation" dans la région s'illustre notamment "par une population davantage exposée aux vols sans violence" : 12,7% des personnes interrogées déclarent en avoir subi un dans les trois dernières années.
L'IPR note toutefois de fortes disparités entre les départements : "La surexposition des Parisiens aux vols sans violence est particulièrement marquée (22,7%, contre 12,7% en moyenne dans la région). Cela vaut aussi, dans une moindre mesure, pour les agressions (16,8%, contre 11,7%)".
"Préoccupation sécuritaire" stable
"Les chiffres ne sont pas bons mais je ne suis pas étonné", explique Frédéric Péchenard, vice-président (LR) du conseil régional d'Île-de-France en charge de la sécurité. Il met en cause "la libération de 14.000 détenus pendant le confinement" et "la présence en Île-de-France et plus particulièrement à Paris des mineurs non accompagnés".
L'élu regrette que "la crise sécuritaire passe un peu sous les radars". En effet, malgré ces mauvais chiffres, la préoccupation "sécuritaire" des Franciliens a conservé "un niveau similaire à celui observé en 2017", selon le rapport.
Cette enquête a été réalisée auprès de 10.500 Franciliens âgés de 15 ans et plus vivant en ménage, représentatifs de la population régionale, par département. Les interviews ont eu lieu par téléphone du 3 janvier au 25 février 2019. La construction de l'échantillon s'est faite selon la méthode aléatoire.
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C'est clair que d'avoir lâché toute la racaille dans les rues, le résultat ne pouvait pas être différent, plus de vols, plus d'agressions alors qu'en théorie, la racaille pas plus que les honnêtes gens ne devaient sortir pendant le confinement.
Ça que le confinement ait été respecté dans les quartiers sinistrés, je n'y crois pas une seconde sinon les chiffres de la délinquance auraient diminué.