par Jean-pierre Mer 9 Déc - 0:05Une nouvelle lockdown partouze illégale a été interrompue par la police de Beringen vendredi soir. Le même soir, une pizzeria de La Louvière servait à boire à des clients venus chercher des plats à emporter.
La police ne peut entrer chez vous mais elle développe des stratégies.
La police ne peut entrer chez vous mais elle développe des stratégies. - Isopix
À Namur, toujours vendredi soir, une trentaine d’étudiants se sont regroupés à la Citadelle de Namur. À Bruges, quatre fêtes clandestines ont été interrompues ce week-end par la police, dont deux au Collège de l’Europe. À Anvers, sur la seule nuit de samedi à dimanche, 9 fêtes ont été abrégées par la police, qui a verbalisé un total de 64 personnes. À Bruxelles-Ixelles, 100 p.-v. ont été dressés la semaine dernière pour des rassemblements et 102 pour des déplacements en plein couvre-feu.
► Une réunion familiale est impossible à verbaliser pour un policier, plusieurs personnes témoignent : « Je ne me voyais pas choisir entre mon père ou ma mère pour la Saint-Nicolas »
Ces écarts n’annoncent rien de bon pour les fêtes de Noël et de nouvel an. La police ? Elle n’est pas en mesure de mettre un agent devant chaque maison pour surveiller les réunions familiales ou entre amis. « On vit dans une démocratie, pas en Russie dans les années 70 ! », s’exclame le porte-parole de la zone de police de Charleroi, David Quinaux.
► La police à néanmoins quelques cartes en main : voici les situations dans lesquelles le policier peut quand même dresser des p.-v. !
sudinfo.be
Interrompre une partouze ! Les policiers belges sont sans cœur !
Plus sérieusement, toute cette succession de fêtes diverses et variée montre bien que les gens en ont marre d'être privé de liberté et qu'à un moment ou à un autre, ils préfèrent prendre le risque de prendre un P.V. que de rester cloîtrer chez eux dans un placard à balai.
La situation ne peut plus durer, il faudra bien qu'un jour les dictatures sous couvert de pandémie, finissent par libérer les gens sous peine de voir de graves désordres arriver.
L'article à beau faire une longue litanie des infractions, ils sont très largement en dessous de ce qu'il se passe réellement, on voit de plus en plus de rassemblement dans les bois pour des pique-niques ou apéro et je ne parle pas des fêtes clandestines qui se font dans des maisons un peu isolée.
