POLÉMIQUE - Un compte Twitter intitulé “Globule Noir”, qui se présente comme un groupe de soignants racisés, comprenez de couleur, et un post listant les gynécologues noirs en Île-de-France. Voilà l’initiative qui a révolté la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) le 2 août dernier après la diffusion de cette liste ainsi que d’une annonce d’un patient recherchant une infirmière racisée.
Le compte “Globule Noir” a été fermé depuis. Mais la polémique enfle: l’Ordre des médecins et celui des infirmiers se sont saisis de l’affaire ce mardi 11 août. La Licra dénonce elle une “folie identitaire” qui conduit à “choisir son médecin en fonction de la couleur de son épiderme et publier des listes de médecins noirs”. Pourtant, pour les patients, la situation n’est pas si simple.
Humiliée à cause de ses origines
Ils sont nombreux à évoquer le racisme qu’ils ont subi de la part de praticiens blancs. Roxane, Ivoirienne âgée de 21 ans, raconte à nos confrères de Franceinfo son premier rendez-vous chez le gynécologue. “Je lui ai dit que je voulais avoir une prescription pour la pilule et il a eu cette remarque : ‘Ça m’étonne, d’habitude les Africaines elles aiment bien accoucher pour les allocs.’ Et il rigolait, apparemment pour lui c’était une blague. Moi j’étais super choquée.”
C’est pourquoi la jeune femme ne consulte plus que des gynécologues noirs, dont les coordonnées circulent sur les différents réseaux sociaux. Et ces derniers sont aussi sollicités pour leur meilleure connaissance des corps noirs selon les patients.
C’est le cas d’Audrey qui, après une opération, n’a pas supporté le fil pour la recoudre. “Il y a un chirurgien en particulier qui m’a confirmé que les peaux noires étaient très très très difficiles pour la cicatrisation”, confie-t-elle à Franceinfo.
Sous le tweet de la Licra qui dénonce le compte “Globule noir”, les internautes sont nombreux à faire part de leur soutien à cette initiative. “C’est pourtant pas bien compliqué de comprendre que des personnes veulent être assurées de recevoir un bon suivi et de bons traitements sans craindre que le racisme vienne tout gâcher”, peut-on lire par exemple.
huffigtonpost.fr
Mo je suis plutôt pour si sont autorisé des groupes globules blanches ou globules jaunes car au moins on saura ou on en est lorsqu'on va voir un médecins ou quelqu'un du personnel soignant.