Deux mineurs ont été placés en garde à vue après avoir frappé un conducteur de tram à Dijon qui leur demandait de porter leurs masques de protection contre le coronavirus, selon des sources concordantes. Une enquête a été ouverte. «Deux mineurs sont actuellement en garde-à-vue pour agression de chauffeur», a indiqué à l'AFP le parquet de Dijon ce 31 juillet, sans donner plus de précisions sur ces agresseurs présumés. «Une enquête est en cours», a ajouté de son côté la direction départementale de la sécurité publique de Côte d'Or.
L'incident a eu lieu le 30 juillet vers 18h30, en centre-ville de Dijon. «Le conducteur est sorti de sa cabine. Il a rappelé les consignes du port de masque obligatoire aux voyageurs. Il y a eu des échanges verbaux, puis des échanges de coups.
Il a été frappé au visage, le nez ensanglanté», a raconté à l'AFP Frédéric Pissot, délégué CGT du réseau de transports Divia, confirmant une information de France Bleu Bourgogne. Le respect des gestes barrières a déjà suscité des «invectives, des menaces» à l'encontre d'agents du réseau qui couvre la métropole de Dijon, «mais c'est la première fois qu'il y a des coups», a affirmé Frédéric Pissot. Les pompiers ont confirmé à l'AFP avoir pris en charge dans la soirée du 30 juillet un agent de Divia de 52 ans et transféré le «blessé léger» à l'hôpital.
Incident similaire à Orléans «On est relativement inquiet», a noté Frédéric Pissot, soulignant que la CGT avait demandé le retour de tous les véhicules au dépôt le soir même de l'agression, ce que la direction n'a pas voulu accepter. Contactée par l'AFP, Divia a indiqué qu'«une seule personne avait demandé son droit de retrait» et que l'activité du réseau s'était poursuivie normalement. Le 30 juillet, un incident similaire s'est passé à Orléans, où un mineur a été placé en garde à vue après avoir frappé un conducteur de bus qui réclamait le port du masque. Ce dernier s'est vu prescrire 4 jours d'ITT (incapacité totale de travail) en raison, notamment, d'une blessure à l'œil. Le 10 juillet à Bayonne, un chauffeur de bus, Philippe Monguillot, était décédé après avoir été violemment agressé par deux hommes alors qu'il voulait contrôler le ticket d'un passager et exigeait le port du masque pour trois autres. Ce décès avait suscité une profonde émotion et des condamnations unanimes.
rtfrance.com
Probablement deux angelots qui passaient par là et qui incommodé par le masque n'auront pas pu supporter les remarques du chauffeur.
Il faut les comprendre vous dirais notre ministre de la justice, on ne leur à pas donner leur chance, la République n'est pas tendre avec eux.
Le seul truc positif dans cette histoire de virus, c'est qu'on peut voir que la racaille n'est pas juste dans quelques grandes villes mais qu'elle est de partout dans le pays.