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    Assurance-vie : une nouvelle étude qui va faire du bruit

    Jean-pierre
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    Se défoule à fond


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    Assurance-vie : une nouvelle étude qui va faire du bruit Empty Assurance-vie : une nouvelle étude qui va faire du bruit

    Message par Jean-pierre Lun 20 Juil - 20:32

    Taux de rendement au ras des pâquerettes, frais de gestion croquignolesques,… le nouveau baromètre de l’épargne-vie individuelle, publié par Facts & Figures et Good Value for Money, promet de faire du bruit dans un secteur qui s’éloigne peu à peu de son modèle d’origine.


    La baisse du taux de rendement des fonds en euros se confirme : il s’établit 1,33% en moyenne en 2019, selon le nouveau baromètre de l’épargne-vie individuelle, publié par Facts & Figures et Good Value for Money, ce vendredi. Soit une baisse en ligne avec l’estimation des professionnels du secteur (arrivés à un résultat légèrement différent à 1,4%).

    Ce taux est en recul depuis plusieurs années, il n’était déjà que de 1,66% en 2018, alors qu’il atteignait encore 3,66% en 2009, d’après ce baromètre. « Pour autant, l’épargnant bénéficie toujours d’une rémunération nette d’inflation très correcte pour une épargne sécurisée », remarquent les auteurs de l’étude. Les fonds en euros ont ainsi réussi à couvrir l’inflation en 2019, qui s’est élevée à 1,1%, soit exactement ce que l’on pouvait attendre de ces placements déduction faite des prélèvements sociaux (17,2%). Ils constituent de cette manière l’offre sécurisée (capital garanti) la plus attrayante face à un Livret A, dont la rémunération est descendue depuis février à 0,5%, ou au Plan d’épargne logement (1%).

    « Sans surprise, les meilleurs taux servis sur des fonds en euros classiques en 2019 concernent des contrats associatifs ou mutualistes. » Ils varient ainsi de 2,20% (Dynavie de Capma & Capmi et Profiléo de la Carac) à 2,05% (Epargne Retraite 2 Plus de l’Asac-Fapès). Les bancassureurs apparaissent en revanche au bas du tableau avec des taux qui tutoient le Livret A : de 0,80% (pour certains contrats Suravenir) à 0,50% (pour certains contrats CNP). Ils affichent sans vergogne un rendement moyen de 1,13% pour 2019. Un comble quand on sait à quel point les épargnants français font encore confiance à leur banque pour choisir leur contrat (60% selon Kantar/Placement-direct.fr).

    Les frais grèvent la performance
    L’autre enseignement de ce baromètre, et non des moindres, est la corrélation entre le niveau de frais internes et le rendement... à la défaveur de ce dernier. Plus le niveau de frais est élevé, moins la performance est bonne. Exemple avec la gestion flexible : « Pour 2% de frais annuels en sus (en passant de 1% à 3%), l’épargnant voit sa performance moyenne à cinq ans passer de 4,71% à 2,80%. »

    Une des leçons les plus marquantes étant la suivante : « La gestion profilée prudente a moins rapporté en moyenne que les fonds en euros au cours de ces dernières années. » Autrement dit, il était plus intéressant de placer son argent sur un support sécurisé que de sélectionner des fonds catégorisés comme prudents. Ceux-là ont en effet servi de 1,42% (pour 3% de frais) à 1,84% (pour 0,50% de frais) en moyenne par an sur cinq ans, contre 1,72% pour le fonds en euros.

    Un modèle en pleine mutation
    Confrontés à la baisse des rendements des obligations - produits qui constituent 80% des fonds en euros -, les acteurs de l’assurance-vie cherchent à orienter les titulaires vers des unités de compte. Or, les « UC » comportent un risque de perte du capital et, en plus, les frais sont plus élevés, ce qui dissuade les ménages aux revenus moyens.

    « Compte tenu de la plus grande appétence des clients patrimoniaux [les foyers dont le revenu est de 50.000 à 500.000 euros par an, NDLR] aux UC, les compagnies poussent le développement de ce segment tout en y contrôlant les investissements dans les fonds en euros. » La collecte de ce segment a ainsi augmenté depuis 2015 tandis qu’elle a diminué du côté des contrats standards, destinés aux classes moyennes. « C’est très grave ! s’inquiète Cyrille Chartier-Kastler, président de Facts & Figures. Si l’assurance-vie ne finit plus par concerner que les 10% des Français qui relèvent de la gestion patrimoniale, le législateur risque de lui retirer ses avantages successoraux ou fiscaux. » Pour rappel, les retraits sur les contrats de plus de huit ans bénéficient d’un abattement de 4.600 euros (9.200 euros pour un couple) et d’un taux d’imposition réduit à 7,5% (hors prélèvements sociaux). Cyrille Chartier-Kastler plaide ainsi pour un modèle recentré sur le client tout en gardant « une promesse claire, simple et lisible ».

    investir.leschos.fr

    Plus rien ne rapporte mon bon monsieur ! En gros on laisse l'argent là en attendant la succession aux enfants ou, et je me demande si ce n'est pas fait pour, on fait tout pour que les gens tentent leurs chances en bourse chose que je ne conseille pas.

    Et encore pour transmettre l'argent aux enfants par l'assurance vie, ils se gavent en passant et il y a les frais de notaires.


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