La proposition n’a rien d’original mais elle peut s’avérer efficace pour s’attaquer au premier poste d’émissions françaises : les transports (31 % des émissions, dont la moitié en lien avec le trafic automobile). Du moins, à certaines conditions car jusqu’ici, le malus n’a pas suffi : « Sous l’effet du boom des SUV, véhicules lourds et énergivores, les émissions de CO2 des véhicules neufs sont reparties à la hausse en France, après plusieurs années de baisse », rappelle Anne Bringault, au Réseau action climat. Pour le rendre plus efficace, les citoyens proposent un malus plus large (démarrant à 95 g de CO2/km, contre 110 g), en prenant également en compte le poids du véhicule et en supprimant le plafond actuel. De quoi faire grincer les constructeurs, dont les marges sur les grosses voitures neuves sont importantes. La Convention complète le dispositif par un bonus plus généreux pour les véhicules peu polluants et prévoit « une exemption de malus » pour les familles nombreuses. « Les véhicules thermiques très émetteurs doivent disparaître progressivement et laisser la place à un parc plus propre (hybride, électrique, hydrogène) », insiste-t-elle.
la-croix.com
A priori je serais d'accord mais il faut quand même prendre en compte l'endroit où habitent les gens, en campagne, un S.U.V. s’avère pratique pour divers raisons alors qu'en ville il est totalement inutile, alors une augmentation du malus oui mais en fonction de la zone géographique de l'acheteur.