Dans la nuit de vendredi à samedi, une cinquantaine de Tchétchènes ont fait irruption au foyer de migrants. « Une scène de guerre », témoigne une victime.
« Ils ont couru vers les Africains, ils étaient là pour tuer. » Lorsque Philippe*, l’un des agents de sécurité présent vendredi 24 avril sur le site du Fast Hôtel, emploie le verbe « tuer », ce n’est pas à la légère. L’homme, un ancien militaire, a connu de vraies scènes de guerre, il sait le poids du verbe. « C’était une scène de guerre », raconte-t-il, calme et posé. Le bras en écharpe, le crâne suturé par endroits, il se remémore une scène de quelques minutes, digne d’un film.
Des barres de fer, des crosses…
Dans la nuit de vendredi à samedi, une cinquantaine d’hommes armés, des Tchétchènes, débarquent en courant sur le site de l’ancien Fast Hôtel, utilisé aujourd’hui pour l’accueil des migrants. Ils viennent en découdre avec leurs rivaux du moment. La minute précédente, tout était calme. « Je venais de dire à une patrouille de gendarmerie que tout allait bien, c’était calme », raconte Philippe.
Quelques secondes plus tard, la cinquantaine d’énervés se rue sur place. « Ils avaient des bâtons, des battes, des crosses, des barres de fer, ils couraient dans tous les sens. » Philippe a alors le réflexe de composer le 17. « J’ai dit “envoie du renfort, c’est la guerre”. » Les Tchétchènes se ruent sur les Africains, des coups sont échangés. Philippe et son collègue parviennent à cacher l’un de ceux que les assaillants cherchaient plus que les autres.
En repartant, aussi vite qu’ils sont arrivés, l’un des Tchétchènes s’en prend verbalement à l’agent de sécurité. « Il m’a dit que je devais être de leur côté et pas de celui des Africains. » Mais Philippe n’a pas le temps de répondre qu’un coup de barre de fer l’atteint sur le crâne. Puis sur l’épaule. Par chance, il reste debout. Il est sérieusement blessé mais l’adrénaline faisant, il ne ressent pas la douleur.
Quatre blessés, trois gardes à vue
À nouveau, en quelques secondes, tout redevient calme. Jusqu’à l’arrivée de plusieurs équipages, de gendarmerie mais aussi de police.
Quatre hommes sont blessés : les deux agents de sécurité et deux Africains. L’un d’eux présente une plaie d’arme blanche à la poitrine. Trois Tchétchènes seront interpellés et placés en garde à vue. Les autres ont pris la fuite.
Les agents de sécurité avaient été envoyés sur site, à Barberey, le vendredi matin, pour sécuriser les lieux. Depuis la veille, la tension était sévèrement montée après qu’un enfant, qui avait fait irruption pendant
un match de foot des Africains, a été prié de quitter les lieux. Son père, d’origine Tchétchène, avait alors appelé à la rescousse plusieurs de ses amis et des bagarres avaient éclaté sur place jeudi et vendredi. Avant l’assaut final nocturne.
Depuis, le Fast Hôtel a été vidé de ses locataires et le site, voisin de la D619, régulièrement visité par des patrouilles de gendarmerie.
L’enquête se poursuit.
dreuz.info
Etonnant comme parfois lorsqu'on lit la presse traditionnelle on ne trouve pas certaines informations que l'on trouve dans les médias alternatifs soupçonné d'être des machines à fausses nouvelles.
Là nous apprenons que des africains jouent au foot en plein confinement, qu'ils s'en prennent à un gamin qui passait par là mais pas de chance pour eux ce n'est pas un petit français qui se laisse faire c'est un gamin tchétchène qui sont des gens qui n'ont pas l'habitude de se laisser marcher dessus.
Pourtant les africains avaient été polis ! "Jeune hommes voulez-vous bien quitter l'endroit je vous prie"auraient-ils dit à ce petit démon tchétchène !
De vrais scène de guerre qu'il dit le vigile un ancien militaire ! J'ai eu l'occasion de voir des endroits où il y avait eu la guerre ça ne ressemble pas à une bagarre de rue entre deux bandes, car ça aussi j'ai connu en mon jeune temps des bagarres entre deux bandes de différents villages.
Mais j'oubliais les faits ce sont passés dans un lointain endroit d'un pays perdu ? Non ? Barberey-Saint-Sulpice c'est dans la banlieue de Troyes ? Ben zut alors que font donc là des tchétchène des africains et je ne sais quoi encore ?
Est-on vraiment obligé en ces temps de pandémie des bagarres de clandestins sur notre sol alors que le pays va mal ?