DELSON - Alors que la saison froide approche, le bois de chauffage est un sujet brûlant d'actualité.
Bon an mal an, l'Office de la protection du consommateur reçoit des plaintes, dont le nombre n'est cependant pas chiffré. "C'est un dossier récurrent", explique le responsable des communications, Jean-Jacques Préaux. Sur son site Internet, l'office diffuse une capsule de conseils sur le sujet.
Souvent, les gens se plaignent de ne pas avoir reçu la quantité commandée, que la sorte de bois n'est pas bonne pour servir de combustible, etc.
Une résidante de la région a récemment téléphoné au Journal pour crier son désarroi. Elle a le sentiment d'avoir jeté par les fenêtres plusieurs centaines de dollars pour du bois de mauvaise qualité et largement insuffisant pour le prix. Malheureusement, elle n'a aucun recours puisqu'elle avait payé à l'avance la livraison.
Souvent, le bouche à oreille peut sauver bien des tracas. L'Office de la protection du consommateur recommande aux gens de "faire affaire avec des commerçants reconnus et d'obtenir des références de voisins satisfaits."
L'office conseille aussi aux gens de se méfier des petites annonces dans les journaux "qui ne donnent qu'un numéro de téléphone ou qui font des offres imprécises (un plein camion). Pour vraiment comparer les prix, il faut connaître la longueur véritable des bûches."
Paul Picard, ingénieur au Plan conjoint des producteurs forestiers du Sud-Ouest du Québec, va dans le même sens. "Il vaut mieux faire affaire avec une place connue, comme une pépinière ou une cour à bois qui a pignon sur rue. Quelqu'un qui est en affaires depuis longtemps se préoccupe généralement du service après-vente."
Souvent, le consommateur peut se rendre au commerce pour constater par lui-même la qualité du bois de chauffage.
L'Office de la protection du consommateur invite aussi les clients à demander un reçu détaillé de la transaction. Elle comprend le nom et l'adresse complète du marchand, l'essence de bois, la quantité demandée, la qualité des bûches (sèches ou vertes), etc. Pour sa part, Ressources naturelles Canada conseille même de noter le numéro de la plaque d'immatriculation du camion de livraison.
Enfin, la méfiance est toujours de mise, rappelle l'office. "Faites attention de ne pas vous laisser dérouter par les vendeurs qui auront le culot d'affirmer (cela s'est déjà vu) que les sept cordes de bois achetées sont devenues cinq parce qu'en séchant les bûches ont rétréci!"
le problème se pose aussi en France ou il y a des "forestier" indélicat qui ne sont pas forcément très honnête.
La taille des bûches peut aussi être un problème de même que les appellations pour le volume de bois tel que la corde ou la stère qui peuvent induire en erreur les acheteurs.
Certain profitent aussi de la hausse des produit pétrolier pour augmenter démesurément le prix.
Bref chauffer va devenir un luxe maintenant et je crains fort que certaine personne aux revenu les plus modestes aient du mal a payer pour se chauffer correctement cet hiver.
Surtout si on a une hiver rigoureux.