Florence de Changy, journaliste française basée à Hong Kong, a donné son opinion sur l’usage et la communication autour des masques dans cette crise du coronavirus.
Elle est journaliste à Hong Kong pour Le Monde, RFI ou encore Radio France. Florence de Changy a pris la parole sur sa page Linkedin au travers d’un article intitulé « Le port du masque ‘à la hongkongaise’ comme alternative au confinement ‘à la chinoise ». Dans celui-ci, elle prône l’usage des masques chirurgicaux pour endiguer la propagation du virus et s’insurge du discours contre ceux-ici.
Dans sa lettre, que vous pouvez retrouver ci-dessous, elle explique que « l’exemple Hongkongais a montré que lorsqu’une population dans son entière totalité adopte le port du masque, comme forme de confinement individuel -et mobile, la propagation du virus peut être quasiment arrêtée. Malgré une densité démographique parmi les plus fortes de la planète (7 millions et demi d’habitants qui cohabitent pour la plupart dans des espaces minuscules avec une très forte proximité dans la vie quotidienne), malgré des échanges intenses de personnes avec la Chine, et malgré la proximité géographique des premiers épicentres (jusqu’à la fermeture des frontières mi février), Hongkong doit déplorer à ce jour 4 morts du covid-19, oui quatre… »
Elle ne s’explique donc pas le discours qui tend à minimiser l’utilité des masques. « Je suis donc ahurie d’entendre les autorités sanitaires françaises continuer d’affirmer que le masque ne sert à rien ou à presque rien. Cela me semble grave et dangereux alors qu’il faudrait au contraire inciter tous les Français à en porter, pas seulement le corps médical ou les forces de l’ordre. »
Contactée par 7sur7, la journaliste française explique avoir « pris l’initiative d’écrire à Martin Hirsch (Directeur de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) sur le conseil d’amis, notamment médecins, à qui je parlais de l’attitude de ‘masquage universel’ que les Hongkongais ont adoptée et qui a, de toute évidence, permis sinon d’enrayer au moins de ralentir considérablement la propagation du virus ».
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Ahurie n'est pas le mot, c'est scandalisé qu'il faut dire car il s'agit bien d'un scandale d'état que de ne pas avoir de masque en réserve en cas de pandémie de ce genre et pourtant ils ne peuvent pas dire qu'il n'y avait pas eu d'alerte lorsqu'il y a eu l'épidémie du S.T.R.A.S.S.
Les gouvernants disent que le masque ne sert à rien parce qu'il n'y a pas de masque mais plutôt que de reconnaître leurs erreurs, ils préfèrent mentir au peuple.
Ce que j'espère de tout cœur c'est que le peuple français demande des comptes à la fin de cette histoire mais il faut que les politiques nous expliquent réellement pourquoi il n'y a pas de masque, pourquoi ils n'en ont pas acheté et pourquoi nous ne pouvons pas en produire en suffisance.