Malgré la prééminence des hommes au sein des postes dans les mairies, des activistes tentent, tant bien que mal, de faire émerger leur cause à l'occasion des élections municipales 2020.
Le temps passe, les manifestations féministes se succèdent, mais le constat demeure : à la veille du premier tour des élections municipales, les mairies françaises restent des bastions d’hommes. Ces derniers occupent actuellement 83 % des fauteuils de maires.
Au fil de la campagne électorale, la présence des femmes, sortantes ou têtes de liste en conquête, s’est certes affirmée, notamment à travers l’image de grandes villes comme Nantes ou Paris, où l’élection se joue entre des candidates, plutôt que des candidats. Toutefois, aux élections municipales de 2020, les femmes restent minoritaires aux positions où se concentre le pouvoir : selon le décompte du Monde, elles représentent 23,1 % des têtes de listes dans les communes de plus de 1 000 habitants (hors Polynésie française) – en progrès par rapport à 2014, où elles n’étaient que 17,2 %.
Dans les petites communes de moins de 1 000 habitants, où les règles de parité ne s’appliquent pas encore et où le scrutin majoritaire est en vigueur, elles ne représentent que 38 % des candidates (35 % en 2014).
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Encore faut-il trouver des femmes qui veulent bien s'impliquer dans le fonctionnement de la commune.
C'était dans une commune de moins de 1000 habitants mais ma sœur a été sur la liste sortante et elle a été conseillée municipale pendant un mandat mais elle n'a pas renouvelle l'expérience parce que c'était une charge supplémentaire à son travail et à sa vie familiale déjà bien remplis et l'incivisme, les jalousies, les mesquineries l'on dégoûter au point qu'ils ont déménagé du village avant de changer carrément de région.