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    Municipales 2020: la circulaire Castaner ne fait pas que des mécontents

    Jean-pierre
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    Municipales 2020: la circulaire Castaner ne fait pas que des mécontents Empty Municipales 2020: la circulaire Castaner ne fait pas que des mécontents

    Message par Jean-pierre Ven 17 Jan - 18:51

    C’est la circulaire de la discorde. Depuis qu’elle a été prise, la missive de Christophe Castaner visant à supprimer les nuances politiques attribuées par le ministère de l’Intérieur dans les communes de moins de 9000 habitants n’en finit plus de faire réagir l’opposition. “Manipulation”, a dénoncé Marine Le Pen ce jeudi 16 janvier. “Ils mutilent la démocratie”, s’est insurgé le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, le même jour sur Twitter.

    Comme nous vous en parlions au mois de décembre, cette circulaire adressée aux préfets à quelques semaines des élections municipales des 15 et 22 mars suscite la polémique dans les rangs de l’opposition. En relevant le plafond du nombre d’habitants par villes concernées de 3500 à 9000 habitants, ce sont autant de villes en moins comptabilisées pour les résultats nationaux. Une façon de “camoufler” les potentiels mauvais résultats du parti présidentiel, selon Patrick Kanner, président du groupe PS au Sénat; un “scandale démocratique” pour le patron de LR Christian Jacob.

    L’AMF se “félicite”
    Pour autant, les associations de maires sont plutôt satisfaites de cette mesure. En 2014, l’Association des maires de France (AMF) réclamait déjà la fin de ce système d’étiquettes imposées par les préfets sans l’avis des candidats qui ne faisaient pas état d’une couleur politique. “Nous avions demandé à ce qu’on s’arrête aux villes de moins de 3500 habitants. Là, ils sont allés un peu plus loin que ce qu’on demandait, mais on s’en félicite, notamment pour les maires ruraux”, fait-on savoir auprès du HuffPost au plus niveau de l’AMF.

    Cette demande était en effet d’abord celle des maires ruraux. “On est très contents de voir que cette demande historique de l’AMRF de mettre fin à une pratique ancestrale qui consiste à dire que l’État s’arroge le droit de mettre des étiquettes sur des candidats qui ne l’ont pas demandé cesse”, répond, au HuffPost, Cédric Szabo, directeur de l’Association des maires ruraux de France.

    “Je ne supportais pas qu’on m’étiquette sans mon avis”
    “Quand on constitue la liste, on ne se demande pas qui est de quel parti, ce n’est pas comme ça que ça se passe au quotidien dans nos régions”, témoigne Chantal Gantch, maire de Savignac-de-Lisle en Gironde. “Je me souviens d’un maire à côté de chez moi à qui on avait mis l’étiquette Divers Droite alors qu’il n’a jamais été de droite, ça l’a vraiment agacé!”, raconte cette maire élue en 2014, qui se représente en 2020, et qui, elle aussi est soulagée. “Je ne supportais pas qu’on m’étiquette sans mon avis”, se souvient la maire de cette commune de 520 habitants, proche de Libourne.

    Dans les Vosges, Michel Fournier aussi applaudit des deux mains la mesure qui colle, selon lui, à la réalité des élections en zones rurales. “On va chercher des gens qui représentent bien notre société locale, en fonction de l’âge, de la profession... Mais on se fiche de savoir pour qui ils votent au niveau national”, résume le maire des Voisvres, qui brigue un sixième mandat.

    Tous font état d’un panachage de sensibilités dans les petites communes. “À chaque fois on a des gens de gauche ou de droite, on a même des gens qui ont voté Front national ou La France insoumise, ils n’en font pas état, sinon ça ne pourrait pas fonctionner. On le découvre quand on va boire un coup après le conseil municipal!”, rapporte le maire de ce village de 330 âmes.

    “Divers gauche une année, divers droite l’autre”
    Michel Fournier, élu pour la première fois dans les années 1980, se souvient avoir été étiqueté “divers gauche parce que j’ai installé un chantier d’insertion”, puis “divers droite car j’ai apporté mon soutien à Chirac face à Balladur”, lui qui se revendique “indépendant”, aussi “cocu par Sarkozy que par Hollande” pour qui il a voté successivement.

    Pour autant, ce maire reconnaît qu’élever le plafond à 9000 habitants n’était pas nécessaire dans le contexte. “Je pense que ce n’était pas la peine d’en rajouter. Il y a suffisamment de mouvements forts de contestation à l’heure actuelle, pour ne pas prêter le flanc avec ce genre de mesures qui n’apportent pas grand-chose...”

    huffingtonpost.fr

    Mouaipppp passer 3500 habitants à 9000 d'un seul coup ça fait quand même beaucoup et le plus simple aurait probablement été de demander directement au Maire sous quelle étiquette ils se présentaient quitte à créer la rubrique sans étiquette pour ceux qui ne sont là que pour le bien de la commune et qui se foutent de la politique.

    Etre élu Maire sans étiquette ça doit quand même pourvoir se faire dans le pays sans que ça ne suscite des polémiques à n'en plus finir et je ne suis pas sur que sur ce coup-là L.R.E..M. ait bien joué son coup même si ça atténuera probablement le fait qu'ils n'aient pas beaucoup d'élus dans les municipalités.

      La date/heure actuelle est Dim 12 Mai - 6:26