Après les marasmes de la 2ème guerre mondiale il fallait apaiser et reconstruire. La liberté de circulation des hommes et des marchandises était la bienvenue. Les affaires et les idées se sont développées en dehors des frontières nationales qui, petit à petit, disparaissaient.
Les entreprises et les organisations ont grandi en évoluant vers l’étranger, devenant multinationales et concevant des stratégies à l’échelle planétaire, qui conduisaient à la mise en place d’un même modèle économique, social et culturel pour le monde entier. La mondialisation avait le vent en poupe, entraînant avec elle la diffusion du tourisme, la télévision, l’internet et les réseaux sociaux virtuels.
Mais rien ne peut se réaliser sans excès ni exagérations. Et c’est là où la mondialisation a viré vers le “mondialisme”, c’est à dire la prise en considération des problèmes politiques, culturels, sociaux et autres, dans une optique uniquement mondiale et la création d’entités regroupant nombre d’états et nations, de plus en plus éloignées des peuples.
Progressivement, on est parvenu à accepter ou à imposer des idées doctrinaires visant à réaliser l’unité politique de la communauté humaine.
Et c’est là où on a commencé à perdre aussi bien la liberté que la démocratie pour lesquelles on s’était tant battu.
On a toujours eu sur cette terre des régimes autoritaires imposant leur volonté à leur population, et quand c’était possible à d’autres, mais ils ont toujours fini par disparaître dans la tourmente qu’ils avaient provoquée. Depuis un siècle, nous avons vu le trotskisme, le nazisme hitlérien, le stalinisme, le franquisme, l’islamisme et des dizaines d’autres régimes dictatoriaux qui finissent ou finiront par disparaître souvent dans le sang. Aujourd’hui, il y a une multitude de pays avec “présidents à vie” et d’oligarchies où quelques milliers de personnes accaparent tous les pouvoirs et toutes les richesses.
Mais parlons des pays dits “occidentaux”, Anglo-saxons, nordiques ou francophones. Depuis une ou deux générations, ils subissent imperceptiblement de nouvelles formes d’autoritarisme, celles créées par le mondialisme effréné et l’acceptation de la pensée unique, du politiquement correct et des « fake news ».
Le mondialisme a fait baisser en Occident aussi bien le niveau culturel que spirituel. La quantité d’informations a occulté la qualité de la réception, l’homme ordinaire n’ayant pas le temps ou la capacité de discernement. Les aspects répétitif et attractif des apports matériels du mondialisme ont voilé ou mis au rebut toute élévation spirituelle.
En magnifiant l’individu à l’excès tout en le dispersant dans un magma universel, le mondialisme a créé un être nouveau égocentrique, instable, médiatique et superficiel.
Le virus du mondialisme va peut-être s’atténuer grâce à la diffusion d’une de ses conséquences, le virus Covid-19. Le confinement et la peur de disparaître ou l’appréhension d’un Armageddon économique vont peut-être faire réfléchir sur les divers excès néfastes et l’éloignement par rapport aux règles de base de la culture judéo-chrétienne, ne serait-ce que le respect de l’autre et de la construction familiale.
Dans le confinement et devant les diverses restrictions imposées ou qu’on s’impose, certains commencent à s’ennuyer, d’autres s’adonnent à des activités préférées, mais négligées, et la plupart finiront par se pencher sur eux-mêmes et sur leur place dans cet univers.
Selon une étude historique de Michel Gurfinkiel, écrivain et journaliste, les catastrophes naturelles ou sanitaires en Chine ont un sens : elles impliquent que l’empereur ou la dynastie ne sont plus en mesure de régner, sauf « rectification » et amende honorable.
Il est probable que la crise virale actuelle, si son ampleur se confirme, entraîne un retour aux valeurs morales et comportementales qui prévalaient avant le déchaînement mondialiste et païen qui prévaut depuis deux ou trois générations.
dreuz.info
Il est clair que nous voyons avec cette pandémie que nous sommes en Europe face à la crise et que nous sommes totalement dépendant de la Chine et de l'Asie en ce qui concerne notre approvisionnement en produit de base, quand bien même le virus n'aurait pas atteint l'occident que nous aurions été quand même violemment impacté par l'arrêt des machines en Chine.
Je pense que dans tous les pays d'Europe mais également aux Etats-Unis la question va se poser de savoir si nous reprenons ce modèle d'économie industrielle nous mettant à la merci de quelques pays où si nous pensons sérieusement à relocaliser une grosse partie de l'industrie afin d'éviter de telle catastrophe dans l'avenir.
Pour ma part, je pense que le populisme à une opportunité flagrante en ce moment et qu'ils vont appuyer là où ça fait mal, il sera intéressant d'étudier les élections municipale en France mais également toutes les prochaines en Europe ainsi que celle des Etats-Unis.