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    Formule 1 : Lewis Hamilton (Mercedes), au bout de l'ennui au Grand Prix d'Abu Dhabi

    Jean-pierre
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    Message par Jean-pierre Lun 2 Déc - 22:01

    Intraitable sur cette piste où il ne se passe jamais rien, l'Anglais a tranquillement signé son 84e succès en Grand Prix.
    Fréderic Ferret
    mis à jour le 2 décembre 2019 à 00h15
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    Il serait bon d'inviter tous les critiques du Paul-Ricard à venir voir ce que représente l'ennui en Formule 1. Depuis 2009, le Grand Prix d'Abu Dhabi a toujours laissé ce goût amer d'être passé à côté de quelque chose. Cette onzième édition n'aura pas échappé à la règle. Surtout avec un Hamilton de retour aux affaires sur cette piste qu'il domine mieux que quiconque.

    Comme en 2018, Lewis Hamilton a remporté 11 des 21 GP de la saison, soit plus d'une course sur deux (52,38 %). Le record de victoires sur une année est détenu par Michael Schumacher (2004) et Sebastian Vettel (2013), avec 13 succès. En termes de pourcentage de réussite, c'est Michael Schumacher le plus fort, avec 72,22 % des courses gagnées en 2004 (13 sur 18), devant Jim Clark, à 70 % en 1963 (7 sur 10) et Vettel en 2013 (68,42 %, soit 13 sur 19).
    Son succès de dimanche, le cinquième sur la piste de Yas Marina, le 84e de sa carrière, le rapproche un peu plus de la légende Schumacher et de ses 91 victoires. Au rythme annuel de la dizaine de premières places par an, il le rejoindra l'an prochain ; et peut-être même en nombre de couronnes mondiales. Car dimanche, il a prouvé qu'il était bien le souverain de cette discipline qu'il régente à son goût.

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    Dimanche, Hamilton a contribué à tuer tout espoir de suspense, mais il a surtout démontré que ce sixième titre est encore plus justifié que les cinq précédents. Lewis Hamilton est un maître tout sourire que plus grand-chose ne peut inquiéter. Ainsi, à mi-course, alors qu'il comptait pourtant plus de dix secondes sur Verstappen, l'Anglais a commencé à réfléchir à d'autres scénarios. Le champion glosait avec son ingénieur pour le prévenir de sa capacité limitée à gérer des gommes dures. Il pense à tout. Il en a le temps. Car le poleman s'est envolé et personne, sauf les treize pilotes auxquels il a collé un tour, ne l'a jamais revu. Derrière, la réalisation a cherché à faire monter l'ambiance, s'extasiant sur le dépassement de Perez face à Kubica, remontrant des ralentis d'Hülkenberg qui risque de quitter la Formule 1 par la toute petite porte, repassant des radios inquiètes de Verstappen se plaignant de son moteur, de ses freins, de ses pneus.

    Rêver à 2020
    Rien n'y a fait. On s'est ennuyé ferme, espérant qu'un vilain génie vienne saupoudrer cette purge de piment. On n'eut que le mirage de Ferrari se prenant, une nouvelle fois, les pieds dans les pédales avec une stratégie hasardeuse qui condamna Vettel, et une nouveau bévue gaguesque -ou une tentative de triche, c'est selon - du team confondant le niveau d'essence avec celui de la grappa au moment de faire le plein.

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    Alors, pour 2019, on en restera là. Sur cette constatation que Lewis Hamilton, sur sa Mercedes, est clairement le meilleur. Et on rêvera d'avenir, de 2020, de Verstappen et Leclerc qui, un tour durant (le 32e), animèrent la course. Deux jolis freinages, bien appuyés au bout des deux lignes droites pour, une seconde, trembler. Et crier contre un Verstappen fidèle à lui-même, viril et brutal. Et regretter de voir la révélation de l'année, le Monégasque, condamné à céder sans presque résister. On les reverra l'an prochain. C'est le seul avantage de ce Grand Prix. Il clôt la saison. Plus d'autre punition à subir. Juste trois mois à rêver et espérer que demain ce sera bien. Surtout à Abu Dhabi.

    J'ai déjà lu des articles virulents sur la F mais je crois que celui-ci est dans le top 10 des critiques les plus acerbes.

    Ceci-dit on ne peut pas donner tord au journaliste, on c'est em.... ferme à ce grand prix comme pour la plupart des grands-prix que je ne regarde plus en direct d'ailleurs, je regarde le départ et lorsque ça devient le petit train tout après tour, je fais avance rapide et quasiment sans surprise celui qui est le premier au premier virage et le premier sur la ligne d'arrivée.

    Je m'em.... tellement que je commence à suivre la Formule E qui semble plus intéressante et plus animée.

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