La leader du Rassemblement national profite du débat sur la laïcité et le voile pour progresser de huit points dans notre tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio.
Popularité en forte hausse pour Marine Le Pen. Avec 36% de «bonnes opinions» (+8 points), la présidente du Rassemblement national décroche son meilleur score depuis le début du quinquennat et s’installe à la vingtième place du tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio. Tous les clignotants sont au vert à mi-mandat. Contrairement à Jean-Luc Mélenchon, par exemple, qui stagne (35 %, =), elle profite d’un agenda médiatique et politique qui tourne autour de ses sujets de prédilection : immigration, islam, laïcité. Elle progresse dans toutes les catégories, singulièrement auprès des retraités (42%, +15), des ouvriers (47%, +11), mais aussi des sympathisants insoumis (27%, +15) et des Républicains (44%, +20). Dans un duel testé par l’Ifop, elle est toutefois toujours largement devancée par Emmanuel Macron : 55% en faveur du chef de l’Etat contre 27% pour Marine Le Pen, mais 18 % ne sont pas déterminés.
Dans une vague globalement baissière et toujours dominée par l’indétrônable Nicolas Hulot (69%, –2), deux personnalités surgissent dans le quinté de tête. D’abord, Nicolas Sarkozy, qui remonte à la quatrième place (47%, +1). L’ancien président de la République talonne le duo féminin et socialiste composé de Martine Aubry (50%) et Ségolène Royal (49%). L’ex-président fait le plein chez les Républicains (89%, +8), mais séduit aussi sept marcheurs sur dix et un tiers d’électeurs de gauche. Inversement, il chute de 21 points auprès des électeurs lepénistes (44%).
parismatch.com
Comme quoi les temps changent, il y a dix ans en arrière ce genre d'article aurait déclencher des tôlée dans les médias et beaucoup aurait crié au scandale alors qu'il devient admis de nos jours que le R.N. est le plus gros parti de France et que sa présidente ne sent plus le souffre comme c'était le cas auparavant.
Ceci-dit ça suit l'air du temps, les leaders des partis de droites en Europe ont le vent en poupe et il aurait été étonnant qu'en France, le mouvement n'eut pas été suivi.
A noter quand même qu'être plus populaire ne fait pas de M. Le-Pen quelqu'un qui aurait les compétences pour gouverner le pays, c'est simplement que le parti qu'elle représente est en passe à la banalisation de la vie politique du pays.