L’année dernière, la Wallonie avait dégagé des budgets pour louer davantage de radars semi-mobiles afin de contrôler la vitesse dans les chantiers autoroutiers. Résultat, le nombre des infractions a grimpé de 45.461 à 63.967. Les radars mobiles de la police fédérale ont également crépité le long des routes wallonnes : +40 %.
En 2014, les radars fixes de la police fédérale placés dans la trentaine de boîtiers le long des autoroutes et des routes régionales wallonnes ont permis de verbaliser 106.057 conducteurs, ce qui est moins qu’en 2013 (112.807). « Je vois dans cette baisse un signe positif. Les automobilistes adaptent leur vitesse dans les zones à risque, de même qu’ils lèvent le pied dans le tunnel de Cointe », analyse Michaël Jonniaux, directeur de la police fédérale de la route.
Le radar tronçon qui calcule la vitesse moyenne dans le tunnel liégeois a nettement moins déclenché : 25.100 procès-verbaux en 2014 (dont 25 % de conducteurs étrangers) contre 31.999 en 2013, soit une baisse de 21,5 %. « Et pourtant nous avons ajouté des points de contrôle » souligne Michaël Jonniaux. Les sorties intermédiaires du tunnel de Cointe sont désormais équipées de portiques.
À l’inverse, les Lidars, les radars semi-mobiles dans les chantiers autoroutiers wallons n’ont pas chômé du tout. Le nombre d’infractions passe de 45.461 (2013) à 63.967 (2014), + 40,4 %. Loués par le Service public de Wallonie au fabricant, ils sont mis à disposition de la fédérale.
sudinfo.be
Franchement, si parfois il y a de l'abus en ce qui concerne les radars sur les routes, je suis totalement et entièrement d'accord et pour le développement systématique des radars de chantier.
Il y a encore des gens qui roulent comme des cinglés alors que les voies sont réduites et qu'il y a du personnel qui travaille non loin et si ces cinglés ce font flasher ça ne me dérange aucunement.