Invité ce matin sur iTELE dans l'émission de Bruce Toussaint, l'urgentiste Patrick Pelloux était au bord des larmes en évoquant la fusillade de Charlie Hebdo.
Un jour seulement après l'attentat survenu dans les locaux de Charlie Hebdo, l'urgentiste Patrick Pelloux était l'invité de la matinale d'iTELE présentée par Bruce Toussaint. Toujours sous le choc, le chroniqueur du journal satirique est apparu sur le plateau totalement décomposé, retenant ses larmes avec beaucoup de difficulté. "Ils t'aimaient bien" explique-t-il à Bruce Toussaint. "Je ne vais que dans les médias où ils auraient aimé que j'aille. C'était des hommes et des femmes extraordinaires. Ils ont tiré sur des gens qui faisaient une conférence de rédaction contre le racisme. Vers 11h30, Jean-Luc le graphiste [de Charlie Hebdo] m'a appelé en me disant : 'Viens vite parce qu'on a besoin de toi'. Je croyais qu'il plaisantait parce que je devais passer à midi pour souhaiter la bonne année à ceux que j'avais pas vu".
L'ami des journalistes de Charlie Hebdo poursuit : "Avec le médecin chef des pompiers de Paris, on est arrivé sur place les premiers. C'était horrible... Il y en a beaucoup qui étaient déjà partis, parce qu'ils les ont abattus, comme dans des exécutions. On a réussi à sauver les autres, qui a priori vont bien ce matin. J'étais venu te dire que le journal va continuer, parce qu'ils n'ont pas gagné. Charb, Cabu, Wolinski, Bernard Maris, Elsa, Tignous, Mustapha, le garde qui a été abattu et qui était chargé de notre surveillance ne sont pas morts pour rien. Il n'y a aucune haine à avoir contre les musulmans. Tout le monde, chacun, devant chez lui, au quotidien, doit faire vivre les valeurs de la République". Retrouvez cette séquence extrêmement poignante ci-dessous.
SOURCE :
Image émouvante d'un homme blessé d'avoir perdu ses amis ; sa peine est également la notre .
Un jour seulement après l'attentat survenu dans les locaux de Charlie Hebdo, l'urgentiste Patrick Pelloux était l'invité de la matinale d'iTELE présentée par Bruce Toussaint. Toujours sous le choc, le chroniqueur du journal satirique est apparu sur le plateau totalement décomposé, retenant ses larmes avec beaucoup de difficulté. "Ils t'aimaient bien" explique-t-il à Bruce Toussaint. "Je ne vais que dans les médias où ils auraient aimé que j'aille. C'était des hommes et des femmes extraordinaires. Ils ont tiré sur des gens qui faisaient une conférence de rédaction contre le racisme. Vers 11h30, Jean-Luc le graphiste [de Charlie Hebdo] m'a appelé en me disant : 'Viens vite parce qu'on a besoin de toi'. Je croyais qu'il plaisantait parce que je devais passer à midi pour souhaiter la bonne année à ceux que j'avais pas vu".
L'ami des journalistes de Charlie Hebdo poursuit : "Avec le médecin chef des pompiers de Paris, on est arrivé sur place les premiers. C'était horrible... Il y en a beaucoup qui étaient déjà partis, parce qu'ils les ont abattus, comme dans des exécutions. On a réussi à sauver les autres, qui a priori vont bien ce matin. J'étais venu te dire que le journal va continuer, parce qu'ils n'ont pas gagné. Charb, Cabu, Wolinski, Bernard Maris, Elsa, Tignous, Mustapha, le garde qui a été abattu et qui était chargé de notre surveillance ne sont pas morts pour rien. Il n'y a aucune haine à avoir contre les musulmans. Tout le monde, chacun, devant chez lui, au quotidien, doit faire vivre les valeurs de la République". Retrouvez cette séquence extrêmement poignante ci-dessous.
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Image émouvante d'un homme blessé d'avoir perdu ses amis ; sa peine est également la notre .