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    Rémi Fraisse: manifestation dans plusieurs villes, 2 blessés

    Jean-pierre
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    Rémi Fraisse: manifestation dans plusieurs villes, 2 blessés Empty Rémi Fraisse: manifestation dans plusieurs villes, 2 blessés

    Message par Jean-pierre Dim 9 Nov - 8:09

    Toulouse (AFP) - Au moins deux membres des forces de l'ordre ont été blessés et 21 personnes interpellées samedi à Toulouse lors d'une manifestation contre "les violences policières" et la mort de l'écologiste Rémi Fraisse, selon la police, mais à Paris et Rennes des marches similaires se sont déroulées dans le calme.

    "Au moins deux blessés ont été comptés parmi les forces de l'ordre", a-t-on appris de source policière." Il y a eu 21 interpellations, dont 16 gardes à vue, un véhicule brûlé, un établissement bancaire dégradé", a-t-on ajouté.

    La manifestation de Toulouse tout comme celle de Rennes étaient interdites, tandis que celle de Paris était autorisée.

    A Toulouse, ce sont 500 personnes, selon la préfecture, qui ont répondu à l'appel, émanant notamment du Nouveau parti anticapitaliste (NPA)31. Elles ont été prises en sandwich par un important dispositif des forces de l'ordre pour ne pas accéder au centre-ville. Des échauffourées ont fini par éclater en fin d'après-midi avec un noyau de quelque 150 manifestants, selon un journaliste de l'AFP.

    Ces jeunes essentiellement étaient munis de foulards, de masques à gaz et de casques et jetaient des projectiles contre les forces qui les quadrillaient et qui ont répondu par des gaz lacrymogènes.

    Dans un communiqué publié en début de soirée, la préfecture a indiqué que "plusieurs groupes d'individus masqués restaient virulents dans le centre-ville".

    "Par mesure de sécurité, certaines lignes de métro et de bus ont été interrompues et des stations de métro fermées", lit-on encore dans ce texte du préfet Pascal Mailhos. Il a également fait état de "plus de 400 policiers et gendarmes mobilisés".

    Le 1er novembre, une manifestation dans la ville rose avait tourné aux violences avec des actes de vandalisme. 13 personnes sont aujourd'hui poursuivies, dont quatre ont déjà été condamnées.

    Le PCF local a dénoncé les incidents "inacceptables" de Toulouse, dans un communiqué. Il a condamné "la minorité des manifestants qui cherchent l'affrontement" et s'interroge notamment sur "l'usage de la force dès le début de la manifestation" par les forces de l'ordre.

    Le Parti de Gauche en Haute-Garonne -qui n'avait pas appelé à la manifestation de Toulouse- a demandé la démission du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et l'abandon "définitif" du projet du barrage de Sivens (Tarn), en cela rejoint par le NPA 31 qui veut aussi la libération "immédiate" des "nombreux manifestants" interpellés.

    - Calme à Paris et à Rennes -

    La manifestation à Paris, rassemblant quelque 1.400 personnes, selon la police, s'est achevée en fin d'après-midi dans le calme. Au sein du cortège, reliant la place de la Bastille au cimetière du Père Lachaise, les manifestants scandaient des slogans hostiles à la police, dont "flics, porcs, assassins" et arboraient des banderoles "justice exigée pour Rémi Fraisse" ou "police sécuritaire assez".

    La manifestation a été émaillée de tensions, notamment lorsque certains cagoulés ont hué un cordon de CRS et leur ont jeté des projectiles. Ces derniers ont répondu avec un jet de gaz lacrymogène.

    Selon une source policière, aucun incident notable n'a toutefois été signalé sauf qu'un homme a été interpellé avant le départ du défilé en possession de deux couteaux.

    La mort le 26 octobre de Rémi Fraisse sur le site du barrage controversé de Sivens (Tarn) est un "symbole politique", a déclaré William Martinet, président de l'Unef, première organisation étudiante, proche du PS. "C'est révélateur d'un président de la République qui à mi-mandat n'a pas rempli le contrat signé avec les jeunes au moment de l'élection présidentielle", a-t-il poursuivi.

    A Rennes, environ 200 à 300 manifestants ont défilé dans le calme malgré l'interdiction de la préfecture, avec un seul blessé léger enregistré parmi les contestataires. De nombreux commerces étaient fermés et les passants rares. Plusieurs centaines d'hommes avaient été mobilisés, selon la préfecture d'Ille-et-Vilaine.

    A Lille, 130 personnes selon la police, 200 selon l'AFP, ont participé à une manifestation non déclarée mais non interdite.

    Plusieurs dizaines de manifestations, parfois violentes, ont été organisées en France depuis la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive lancée par un gendarme au cours d'affrontements violents.

    Et devinez qui paye pour les dégâts et pour toutes les forces de l'ordre mobilisée Question Question

    C'est nous et toujours nous et ceux à cause des extrémistes de gauche qui mettent leur zone de partout qui ne respectent pas les lois de la république pour imposer par la force leurs idées idiotes.

    Quand aurons-nous un gouvernement suffisamment autoritaire pour démanteler ces groupuscules et pour réellement empêcher une manifestation si elle est interdite par la préfecture.

    On voit bien que ces voyous n'ont peur de rien car même avec une interdiction préfectorale et des forces de l'ordre mobilisées ils n'hésitent pas à enfreindre la loi et à tout casser sur leur passage.


      La date/heure actuelle est Sam 27 Avr - 1:53