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    François Hollande et Nicolas Sarkozy parlent F1

    Jean-pierre
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    Se défoule à fond


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    François Hollande et Nicolas Sarkozy parlent F1 Empty François Hollande et Nicolas Sarkozy parlent F1

    Message par Jean-pierre Dim 29 Avr - 0:42

    Interviewés par le journal L'Equipe dans le cadre du second tour de l'élection présidentielle française, les deux derniers candidats en course pour briguer la magistrature suprême sont revenus sur leur rapport avec le sport et leur projet politique en la matière. La Formule 1 a évidemment été évoquée.

    De passage dans les locaux du quotidien sportif, respectivement le 27 et le 28 avril, François Hollande et Nicolas Sarkozy ont été interrogés sur la Formule 1. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le combat de l'entre-deux tours n'évite pas le terrain du sport et encore moins le dossier du retour d'un Grand Prix de France.

    Interrogé sur l'annonce du retour d'une course sur le sol français, François Hollande préfère se montrer prudent : « Une décision a été prise en fin de mandat par le Premier ministre, des sommes ont été annoncées - on parle de 20 millions d'euros - mais on ne sait pas si elles sont déjà engagées. Il y aura une concertation à avoir au lendemain de l'élection présidentielle pour faire en sorte que, là aussi, ce soit coordonné et organisé. » Une prudence qui, dans la bouche de Nicolas Sarkozy, doit se muer en exigence : « On se bat pour [qu'il y ait bientôt un Grand Prix de F1 en France], même si c'est en alternance avec la Belgique. Nous sommes un pays qui a deux constructeurs automobiles mondiaux, Renault et PSA, et maintenant trois jeunes pilotes prometteurs en F1, il faut que l'on ait un Grand Prix. »

    Plus tôt dans la semaine, Bernie Ecclestone, le patron de la Formula One Management, société qui gère les droits commerciaux de la Formule 1, avait annoncé qu'un accord avait été conclu et qu'il restait seulement quelques détails à régler. Le candidat du Parti Socialiste estime que les choses sont allées trop vite dans ce domaine : « Il y a eu trop d'empressement sur ce dossier. Nous le réexaminerons si nous sommes élus. » Un avis qui n'est bien évidemment pas partagé par le président de la République : « Réexaminer les dossiers, faire une commission et réfléchir, ce n'est pas un projet. Ca passe vite cinq ans, il vaut mieux être prêt avant. »

    Au delà de la précipitation, c'est l'origine des fonds qui peuvent potentiellement donner vie au projet qui inquiète François Hollande, arrivé en tête au premier tour de l'élection : « Je ne pense pas que ce soit à l'Etat de faire quelque effort financier que ce soit. Il y a suffisamment d'urgences pour ne pas considérer qu'il y ait des dizaines de millions d'euros à consacrer au Grand Prix. » Nicolas Sarkozy préfère, pour sa part, mettre en avant les bénéfices : « M. Hollande ignore qu'un Grand Prix ramène de l'argent, comme tous les grands évènements sportifs. Il ne faut pas avoir une vision étriquée. »

    L'ancien premier secrétaire du PS a pu préciser sa pensée, alors qu'il était interrogé plus globalement, sur l'organisation d'évènements sportifs en général : « Je suis favorable à l'organisation de grands évènements sportifs. Mais avec une maitrise financière et des responsabilités partagées entre l'Etat, les collectivités locales, le mouvement sportif et le secteur privé. Si cela est bien maitrisé, les conséquences peuvent être tout à fait heureuses : une fréquentation exceptionnelle, des images diffusées dans le monde entier. Cela permet aussi, à un moment, de rassembler une nation. Le vrai problème de l'organisation d'une compétition, c'est qu'il faut toujours imaginer ce que deviendront ensuite les équipements. »

    Eh oui il y a un qui connait ses dossiers et un autre pas grand chose, un grand prix de F1 ce sont des milliers de personnes qui se déplacent pendant 4 jours que l'évènement dure et ça génère d'énorme revenus pour toute la région environnante.

    Quelque chose me dit que la région PACA ne s'en porterai tpas plus mal.


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