L'affaire Woerth-Bettencourt a franchi un nouveau cap ce mardi, qui met davantage en difficulté le ministre du Travail et désormais Nicolas Sarkozy. Eric Woerth et le chef de l'Etat sont mis en cause par Claire T. l'ex-comptable d'André et Liliane Bettencourt. Interviewée par le site Mediapart, elle évoque un possible financement illégal et dénonce le «ballet des enveloppes».
Cette femme, qui a travaillé pendant près de treize ans auprès du couple de milliardaires, assure que le ministre a reçu 150 000 euros en liquide au printemps 2007, en tant que trésorier de l'UMP, pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. L'entourage du chef de l'Etat et Eric Woerth lui-même ont fermement démenti ces accusations.
Sarkozy : «Horreur» et «calomnie»
Le chef de l'Etat, en visite en Seine-et-Marne ce mardi, a commenté à mots couverts ces nouvelles accusations : «J'aimerais tellement que le pays se passionne pour les grands problèmes que sont la santé, l'organisation de la santé, les retraites, comment on va créer de la croissance, plutôt que de s'emballer à la première horreur, calomnie qui n'a qu'un seul but, salir sans aucune espèce de réalité», at-il déclaré.
Face à la tournure prise par l'affaire Bettencourt depuis trois semaines, des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent à l'UMP pour demander une intervention rapide du président de la République. Une intervention officielle du chef de l'Etat devrait avoir lieu dans les prochains jours, selon des membres de la majorité.
Woerth : «Pas question» de démissionner
Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée nationale, Eric Woerth a déclaré en milieu de journée qu'il n'était «pas question» pour lui de «démissionner pour donner raison à ceux qui (l')attaquent».
«Je n'ai jamais touché sur le plan politique le moindre euro qui ne soit pas légal», a réagi le ministre. Plus tôt, devant les caméras d'I-Télé, il s'est montré exaspéré. «Ça commence à suffire, maintenant, de systématiquement salir quelqu'un», a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agissait d'une «affaire politique». «N'importe qui peut parler d'enveloppes. Est-ce que c'est de l'argent personnel ? De l'argent politique ? C'est un sujet inacceptable. Ça me bouleverse», a-t-il lancé, indiquant qu'il était prêt à «contre-attaquer».
Ces nouvelles accusations surviennent alors que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, envisage une enquête sur la fraude fiscale présumée de Liliane Bettencourt, ainsi que sur le couple Woerth. Le magistrat entend toutefois mener à bien une première enquête, portant sur les enregistrements clandestins réalisés par un employé de Liliane Bettencourt, en 2009. Le mari de Claire T., informaticien de profession, est d'ailleurs celui qui a numérisé ces écoutes.
Le Parisien
Cette femme, qui a travaillé pendant près de treize ans auprès du couple de milliardaires, assure que le ministre a reçu 150 000 euros en liquide au printemps 2007, en tant que trésorier de l'UMP, pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. L'entourage du chef de l'Etat et Eric Woerth lui-même ont fermement démenti ces accusations.
Sarkozy : «Horreur» et «calomnie»
Le chef de l'Etat, en visite en Seine-et-Marne ce mardi, a commenté à mots couverts ces nouvelles accusations : «J'aimerais tellement que le pays se passionne pour les grands problèmes que sont la santé, l'organisation de la santé, les retraites, comment on va créer de la croissance, plutôt que de s'emballer à la première horreur, calomnie qui n'a qu'un seul but, salir sans aucune espèce de réalité», at-il déclaré.
Face à la tournure prise par l'affaire Bettencourt depuis trois semaines, des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent à l'UMP pour demander une intervention rapide du président de la République. Une intervention officielle du chef de l'Etat devrait avoir lieu dans les prochains jours, selon des membres de la majorité.
Woerth : «Pas question» de démissionner
Interrogé dans les couloirs de l'Assemblée nationale, Eric Woerth a déclaré en milieu de journée qu'il n'était «pas question» pour lui de «démissionner pour donner raison à ceux qui (l')attaquent».
«Je n'ai jamais touché sur le plan politique le moindre euro qui ne soit pas légal», a réagi le ministre. Plus tôt, devant les caméras d'I-Télé, il s'est montré exaspéré. «Ça commence à suffire, maintenant, de systématiquement salir quelqu'un», a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agissait d'une «affaire politique». «N'importe qui peut parler d'enveloppes. Est-ce que c'est de l'argent personnel ? De l'argent politique ? C'est un sujet inacceptable. Ça me bouleverse», a-t-il lancé, indiquant qu'il était prêt à «contre-attaquer».
Ces nouvelles accusations surviennent alors que le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, envisage une enquête sur la fraude fiscale présumée de Liliane Bettencourt, ainsi que sur le couple Woerth. Le magistrat entend toutefois mener à bien une première enquête, portant sur les enregistrements clandestins réalisés par un employé de Liliane Bettencourt, en 2009. Le mari de Claire T., informaticien de profession, est d'ailleurs celui qui a numérisé ces écoutes.
Le Parisien
Si tout ca est exact ...... ca ne surprendra plus personne ...il y a longtemps qu'on ne croit plus en ..rien ni en personne ..surtout en politique !