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    SeaFrance : Chérèque désavoue le syndicat CFDT

    Jean-pierre
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    SeaFrance : Chérèque désavoue le syndicat CFDT Empty SeaFrance : Chérèque désavoue le syndicat CFDT

    Message par Jean-pierre Sam 7 Jan - 10:15

    Le bureau national de la confédération que dirige François Chérèque a publiquement et sévèrement désavoué le syndicat CFDT de SeaFrance.

    C'est un énorme revers pour le syndicat CFDT de SeaFrance. Jeudi soir, il a été désavoué par la confédération nationale, qui l'accuse de porter « une lourde responsabilité » dans la situation actuelle de la compagnie maritime. Dans un communiqué signé par la CFDT nationale, la Fédération générale des transports-équipements (FGTE-CFDT) et l'union régionale CFDT, la confédération regrette que les offres alternatives au projet de Scop aient été rejetées. Jusqu'à mi-décembre, Louis Dreyfus Armateurs (LDA) avait en effet déposé un projet de reprise de l'entreprise, et avait même proposé à la CFDT un dialogue autour des conditions de reprise des salariés. Le syndicat ayant catégoriquement rejeté toute négociation, LDA avait finalement dû jeter l'éponge. Un refus qui serait la principale cause de l'état actuel de l'entreprise. « Désormais, les salariés n'ont pas de perspective pour sauver leurs emplois. Malheureusement, les responsables CFDT de SeaFrance portent une lourde responsabilité dans cette situation », indique le communiqué.

    À trois jours d'une audience capitale devant le tribunal de commerce, le projet de Scop est pratiquement mort et enterré. Il manque toujours 50 millions d'euros pour boucler le financement. La proposition du gouvernement d'augmenter les primes de licenciement des salariés si elles étaient réinjectées pour financer la Scop a été rejetée par les salariés, qui voient leurs espoir de sauver SeaFrance s'amoindrir d'heure en heure.
    Des pratiques douteuses mises en lumière
    Le communiqué de la CFDT nationale n'est pas vraiment une surprise. Pour la confédération, la situation n'était plus tenable : depuis quelques jours, les critiques pleuvent à l'encontre des dirigeants de la CFDT SeaFrance. Accusés d'avoir fait fuir le seul repreneur potentiellement viable, Louis Dreyfus Armateurs, ils se voient également reprocher des pratiques douteuses dans le fonctionnement de l'entreprise au quotidien. Un rapport de la Cour des comptes de 2009, révélé cette semaine, a mis en lumière un certain nombre de dysfonctionnements. Recrutement par cooptation plus que sur les compétences, promotions accordées ne correspondant pas aux qualifications: la Cour n'hésite pas à pointer du doigt « l'emprise de la CFDT » sur le fonctionnement de l'entreprise.
    Cette chasse au mouton noir est également liée aux négociations syndicales à venir. Nicolas Sarkozy a convoqué pour le 18 janvier un sommet social capital. Alors que la crise économique semble partie pour durer, les organisations représentatives des entreprises vont tenter d'obtenir des concessions, notamment par la remise en place du chômage partiel dont certaines grandes entreprises avaient beaucoup profité en 2009, notamment dans l'automobile. Pour les organisations syndicales, il est donc capital d'être « blanc comme neige » pour avoir un maximum de marge de négociations.
    Le salut de SeaFrance pourrait passer par les salariés non-syndiqués. Ils tiennent ce vendredi après-midi une réunion à Calais « afin de montrer à tous les acteurs du dossier SeaFrance qu'il n'y a pas que les porteurs du projet Scop dans l'entreprise. »

    francesoir.fr

    Une société co-géré par la SNCF et les Syndicats, on se demande même comment ça à pu durer aussi longtemps tellement l'attelage peut paraître peu compétitif.

    En gros la CFDT locale veut le beurre l'argent du beurre et les cuisses de la crémière pour un projet qui n'a guère de chance d'aboutir.

    J'espère que le gouvernement n'aura pas la faiblesse de céder à ce délire et à engager encore des sommes mirobolantes dont tous les français feront les frais.

      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 14:18