Alors qu'une adolescente de 13 ans, Agnès, est portée disparue depuis mercredi après-midi, un corps calciné a été retrouvé vendredi soir dans un bois à l'endroit même indiqué par le premier suspect en garde à vue depuis jeudi.
éjà connu pour des faits de violence, un jeune homme de 17 ans reste le premier suspect des enquêteurs ce vendredi soir concernant la disparition d'Agnès de quatre ans sa cadette. La jeune fille a été portée disparue depuis mercredi après-midi en Haute-Loire, moment où elle était censée se promener avec le garçon, placé en garde à vue jeudi.
Le comportement étrange, selon plusieurs témoignages, du lycéen scolarisé en classe de 1ère aurait poussé les policiers à le retenir un peu plus longtemps dans leurs locaux. Mais, ce vendredi soir, une découverte vient s'ajouter aux soupçons déjà lourds contre lui : un corps calciné a été retrouvé dans les bois près du Chambon-sur-Lignon, précisément à l'endroit indiqué par le lycéen. Les services d'identité judiciaire sont en route.
Connu pour des faits de violence, cet adolescent, âgé de 17 ans, est un camarade de l'adolescente disparue. Il aurait dit aux enquêteurs être parti se promener mercredi avec la jeune fille prénommée Agnès « pour y chercher des champignons hallucinogènes ». Il dit l'avoir ensuite laissée seule dans la forêt.
160 militaires, une équipe cynophile, un hélicoptère et près de 50 bénévoles ont été mobilisés pour retrouver Agnès. L'adolescente avait été scolarisée en septembre 2010 à l’internat protestant du Chambon-sur-Lignon, réputé dans la région pour son enseignement strict. Car Agnès était en décrochage scolaire. Mais « elle avait de bonnes notes. Depuis la rentrée, on la sentait joyeuse, épanouie », a expliqué son père Frédéric à 20 Minutes. Quelques heures avant la découverte du corps, les parents avaient lancé un dernier appel : « C'est maintenant qu'il faut mobiliser les gens, qu'ils voient le portrait d'Agnès. On a l'impression qu'elle s'est volatilisée. Ce n'est évidemment pas le cas. Des gens l'ont vue nécessairement. Aujourd'hui, elle est quelque part, seule ou accompagnée », déclaré ainsi le père d'Agnès au Parisien.
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Encore une fois une personne qu'on savait dangereuse était dans la nature et encore une fois, visiblement, elle a récidivé en tuant cette jeune fille.
Pour les parents ça doit être terrible surtout que mettre son enfant dans un internat n'est pas décision facile et que cette décision ils vont sûrement la regretter toute leur vie.