Le numéro deux du groupe Total, Christophe de Margerie, a été mis en examen jeudi soir par le juge Philippe Courroye qui enquête sur le versement présumé de commissions occultes pour favoriser Total à l'étranger. Le parquet avait initialement ouvert cette enquête portant sur le versement présumé entre 1996 et 2001 de commissions via un homme d'affaires suisse, Jean Caillet et sa société Telliac. Le juge Courroye a été saisi en août 2002 après un signalement de Tracfin (l'organisme anti-corruption du ministère des finances) d'une information judiciaire sur la base d'une qualification d'abus de biens sociaux. Courant 2005, l'enquête a débouché sur le contournement de l'embargo sur le pétrole imposé au régime irakien par l'Onu.
Christophe de Margerie est poursuivi pour complicité d'abus de biens sociaux et complicité de corruption d'agents publics étrangers - alors même qu'il est supposé prendre les rênes du groupe en 2007, en remplacement de l'actuel numéro 1, Thierry Desmarest. De source proche de Total, cependant, cette mise en examen ne remet pas en cause l'accession de Christophe de Margerie aux manettes du groupe. Un ancien dirigeant de Total, Bernard de Combret, a lui aussi été mis en examen pour les mêmes chefs. Ce dernier a quitté le groupe fin 2001.
Concernant Christophe de Margerie, les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés entre 1996 et 2002. La mise en examen de Bernard de Combret concerne la période 2000-2002. Les deux hommes ont été placés sous contrôle judiciaire avec l'obligation de payer une caution, dont le montant n'a pas été précisé.
"Complète solidarité" du groupe Total avec son numéro deux
Christophe de Margerie et Bernard de Combret ont été déférés jeudi au pôle financier du TGI de Paris à l'issue de 48 heures de garde à vue devant les policiers de la brigade de répression de la délinquance économique chargés de l'enquête. Bernard de Combret a été entendu pendant environ trois heures par le juge Courroye, tandis que Christophe de Margerie est resté près de cinq heures dans le cabinet du magistrat. L'avocat de ce dernier, Me Emmanuel Rosenfeld, a estimé qu'il "s'agit d'un dossier sans fondement et on s'en apercevra très vite car il n'y a pas l'ombre d'un abus de bien".
Le groupe Total a réagi en assurant son numéro deux de sa "complète solidarité". "Depuis plus de deux ans, les conditions d'application des résolutions de l'Onu dites pétrole contre nourriture font l'objet de différentes enquêtes", a affirmé la porte-parole, qui a ajouté que "à aucun moment, le groupe n'a contourné l'embargo de l'Onu contre l'Irak. Tous les barils acquis par la compagnie, sans aucune exception, l'ont été officiellement avec les autorisations prévues par l'Onu", a-t-elle ajouté.
Christophe de Margerie est poursuivi pour complicité d'abus de biens sociaux et complicité de corruption d'agents publics étrangers - alors même qu'il est supposé prendre les rênes du groupe en 2007, en remplacement de l'actuel numéro 1, Thierry Desmarest. De source proche de Total, cependant, cette mise en examen ne remet pas en cause l'accession de Christophe de Margerie aux manettes du groupe. Un ancien dirigeant de Total, Bernard de Combret, a lui aussi été mis en examen pour les mêmes chefs. Ce dernier a quitté le groupe fin 2001.
Concernant Christophe de Margerie, les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés entre 1996 et 2002. La mise en examen de Bernard de Combret concerne la période 2000-2002. Les deux hommes ont été placés sous contrôle judiciaire avec l'obligation de payer une caution, dont le montant n'a pas été précisé.
"Complète solidarité" du groupe Total avec son numéro deux
Christophe de Margerie et Bernard de Combret ont été déférés jeudi au pôle financier du TGI de Paris à l'issue de 48 heures de garde à vue devant les policiers de la brigade de répression de la délinquance économique chargés de l'enquête. Bernard de Combret a été entendu pendant environ trois heures par le juge Courroye, tandis que Christophe de Margerie est resté près de cinq heures dans le cabinet du magistrat. L'avocat de ce dernier, Me Emmanuel Rosenfeld, a estimé qu'il "s'agit d'un dossier sans fondement et on s'en apercevra très vite car il n'y a pas l'ombre d'un abus de bien".
Le groupe Total a réagi en assurant son numéro deux de sa "complète solidarité". "Depuis plus de deux ans, les conditions d'application des résolutions de l'Onu dites pétrole contre nourriture font l'objet de différentes enquêtes", a affirmé la porte-parole, qui a ajouté que "à aucun moment, le groupe n'a contourné l'embargo de l'Onu contre l'Irak. Tous les barils acquis par la compagnie, sans aucune exception, l'ont été officiellement avec les autorisations prévues par l'Onu", a-t-elle ajouté.