Si le plafond de la dette n'est pas relevé, les États-Unis seront en cessation de paiement le 2 août. Deux agence de notation menacent déjà de baisser la note souveraine du pays.
Le géant américain serait-il un colosse aux pieds d'argile ? La question s'était déjà posée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, première attaque subie par les Américains sur leur sol depuis celle de la base de Pearl Harbor, en décembre 1941. La question se pose à nouveau, dix ans plus tard. Il ne s'agit pas cette fois de sécurité nationale, l'Amérique ayant pris soin, depuis la chute des deux tours jumelles du World Trade Center de bander ses muscles et de les gonfler à la face du monde. Il s'agit, désormais, d'économie, le premier sujet de préoccupation des ménages américains, déjà meurtris depuis la crise entamée en 2008.
La première puissance économique mondiale pourrait être en cessation de paiement dès le 2 août. Il le sera si le Congrès ne relèvent pas le plafond de la dette américaine, fixé à 14 294 milliards de dollars. Depuis le début de la semaine, Barack Obama tente donc de convaincre les parlementaires de relever ce plafond. Mais les négociations s'avèrent pour l'heure infructueuse, mettant en lumière les oppositions entre démocrates et républicains.
"L'heure des décisions a sonné"
Le président Obama souhaite en effet réduire le déficit budgétaire notamment en augmentant les impôts des plus fortunés. En contrepartie, le locataire de la Maison-Blanche a accepté de réduire les dépenses de l' État de 1.700 milliards de dollars. Insuffisant pour les républicains, désormais majoritaires à la Chambre des représentants, qui réclament une réduction des dépenses de 2.400 milliards pour accepter de relever le plafond de la dette.
Jeudi, comme la veille, la réunion entre le président américain et les dirigeants du Congrès n'a débouché sur rien. « Le président a dit aux dirigeants (des groupes parlementaires) qu'ils n'avaient pas épuisé les moyens de parvenir à un grand accord (...) et que le moment était venu de retourner dans leur camp pour consulter pendant les 24 à 36 heures qui viennent et voir ce qui peut être fait », a déclaré un démocrate. Si aucun plan n'est présenté à la Maison-Blanche avant dimanche, une nouvelle réunion sera organisée. « L'heure des décisions a sonné. Il nous faut des plans concrets pour avancer », a dit mercredi le président américain. Il doit tenir une conférence de presse ce vendredi, à 11h, heure américaine.
Pékin menace
Dans le scénario catastrophe, le plafond de la dette sera atteint le 2 août. Le pays sera alors en cessation de paiement et ne pourra plus, entre autre, payer ses fonctionnaires. Cela était déjà arrivé en 1995, sous l'ère Clinton, où pendant deux semaines, les fonctionnaires américains s'étaient retrouvés au chômage technique.
Au-delà, cette situation entraînerait une crise de confiance vis-à-vis des États-Unis, le pays ne pouvant plus emprunter. Cela a d'ailleurs déjà commencé. Mercredi, l'agence de notation Moody's avait placé la note américaine sous surveillance. Jeudi, c'est l'agence Standard & Poor's qui a menacé d'abaisser la note souveraine des États-Unis dans les 90 jours. « Le moment est venu pour Barack Obama et les républicains de s'entendre sur un budget crédible à même de régler le problème récurrent de la dette, a averti jeudi le président de l'agence. (...) S'il s'agit d'un accord au rabais, la note sera abaissée. »
Même la Chine, premier créancier des États-Unis, s'est invitée dans le débat. Pékin a invité Washington de faire preuve de responsabilité. Une invitation qui prend, au rgard du contexte, des allures de menaces.
Il est impossible de ne pas noter que lorsque les démocrates, l'équivalent de nos socialistes en France arrivent au pouvoir, les dettes s'aggrave et qu'on en arrive presque à la cessation de paiement.
Je suppose qu'ils vont trouver un accord mais il serait bien qu'un mauvais gestionnaire comme Obama ne soit pas reconduit dans ses fonctions car de la gestion de l'économie des USA dépend l'économie du monde et on risque à tout moment avec lui la crise mondiale.