Le régulateur énergétique français, la Commission de régulation de l'énergie (CRE), estime «impératif» qu'une hausse des prix du gaz intervienne le 1er octobre.
Une hausse des prix du gaz sera «impérative» le 1er octobre, a estimé mercredi le régulateur de l'énergie française. En clair, les tarifs devront augmenter pour permettre à GDF-Suez de répercuter les évolutions du cours du gaz, selon la Commission de Régulation de l'Energie (CRE).
Les prix du gaz pour les particuliers sont actuellement gelés par le gouvernement. Mais la CRE s'est déclarée défavorable au maintien de cette mesure : « Par principe, un gel d'une durée indéterminée des tarifs perturbe le bon fonctionnement des marchés du gaz naturel [...].» La CRE affirme que les fournisseurs français doivent supporter les évolutions des cours internationaux, car le gaz naturel consommé en France est pour l'essentiel importé. «Il est donc légitime qu’ils puissent répercuter ces évolutions aux consommateurs», conclut le régulateur énergétique.
Les tarifs du gaz pour les entreprises augmenteront déjà de 3,2% à partir du 1er juillet, sur décision du gouvernement. Mais face à la flambée des prix de l'énergie, le gouvernement avait annoncé en avril qu'il n'appliquerait pas aux particuliers la hausse prévue. En effet, les tarifs auraient normalement dû augmenter de nouveau de 7,5% au 1er juillet.
Depuis début 2010, c'est GDF-Suez qui propose des hausses ou des baisses de tarifs de gaz. La CRE doit ensuite vérifier que les mouvements tarifaires réclamés sont conformes à la formule de calcul des prix, censée refléter tous les trois mois l'évolution du coût du gaz importé par la France.
Le Parisien