Un comité interministériel se tient ce mercredi à Matignon, après le conseil des ministres, avec plusieurs semaines d'avance, afin de tenter d'enrayer au plus vite la hausse du nombre de morts sur les routes. Autour de François Fillon se réuniront les ministres Xavier Bertrand (Travail), Claude Guéant (Intérieur), Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie), Thierry Mariani (Transports), ainsi que de la déléguée interministérielle à la Sécurité routière, Michèle Merli.
Le nombre de victimes de la route a bondi de près de 20 % en avril : 355 tués en 2011 pour 296 en avril 2010. Et cette hausse confirme la tendance constatée depuis janvier. Sur le terrain, les contrôles ont été renforcés dès vendredi dernier, après l'annonce des chiffres de la Sécurité routière. Des décisions seront annoncées à l'issue du comité interministériel, elles pourraient cibler l'utilisation du téléphone portable au volant et le comportement des deux-roues et des piétons.
Abaisser le seuil légal d'alcoolémie
Selon des sources gouvernementales, «toutes les pistes de progrès sont à l'étude» pour repasser sous le seuil des 4 000 tués par an, atteinte en 2010, et si possible baisser encore. L'une consisterait à abaisser à 0,2 g (contre 0,5 g) le seuil légal d'alcool dans le sang pour les conducteurs, notamment les 18-25 ans. Elle a toutefois été accueillie avec la plus extrême réserve par les associations. C'est surtout le téléphone portable, avec ou sans kit mains-libres, responsable d'un accident sur dix, qui devrait faire l'objet de nouvelles restrictions.
Troisième piste envisagée, une pression accrue sur les conducteurs de deux-roues et les piétons, alors que le bilan 2010 en Ile-de-France a montré la vulnérabilité de ces deux populations. Les motards sont impliqués dans plus d'un accident mortel sur quatre, et ont 23 fois plus de risques d'avoir un accident qu'un conducteur à quatre roues. L'interdiction de remonter les files pourrait être décidée Si l'installation d'un millier de nouveaux radars est acquise, des associations militent pour limiter la vitesse en ville à 30 km/h.
Jacques Chirac, qui avait érigé la sécurité routière parmi les priorités de son second mandat, a estimé mardi que les morts sur la route n'étaient pas une «fatalité pourvu qu'il y ait une volonté», dans un appel à l'occasion du lancement de «la décennie d'action pour la sécurité routière» sous l'égide de l'ONU.
leparisien.fr
Quelques bonnes mesures comme le gilet fluo ou la suppression ds panneau et des sites signalant les radars mais à mon sens ce sont des mesurettes qui n'auront pas vraiment d'effet tant qu'il n'y aura pas plus de contrôle sur les routes avec des brigades spécialisées.
En fait il faudrait quasiment le double de flics sur les routes et autoroutes du pays pour que les choses s’améliorent et il faurait de gros moyens financiers pour rénover les infrastructures routières qui sont une cause non négligeable d'accident.