De mémoire de médecin, il n’y avait pas eu d’agression aussi violente dans le secteur depuis dix ans. Une gynécologue a été attaquée, mardi matin, dans son cabinet à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis) au moment des consultations. L’auteur des faits aurait prétexté vouloir prendre un rendez-vous pour sa mère afin de pénétrer dans le cabinet pour y dérober le sac de la médecin, laquelle a résisté.
Trois patientes ont aussi tenté de s’interposer », témoigne une consœur. L’homme a réussi à prendre la fuite. La gynécologue, violemment frappée à la tête, souffre aussi d’une fracture de la main. Elle devrait reprendre son activité lundi prochain.
Ce nouvel acte de violence a ravivé l’émoi dans la communauté soignante. « C’est de pire en pire, c’est la quatrième agression depuis le début de l’année », se désole Joselyne Rousseau, généraliste à Pierrefitte et présidente de l’Association des professionnels de santé de la ville, particulièrement active depuis deux ans.
Manifestation le 4 mars
En octobre dernier, une matinée Santé morte avait été décrétée sur Pierrefitte et Stains, la ville voisine, où les soignants sont confrontés aux mêmes difficultés. Là aussi, les professionnels de la santé sont réunis en association. Une centaine de médecins, infirmiers, dentistes, pharmaciens, pédiatres, kinés ont défilé d’une ville à l’autre pour protester contre cette violence dont ils sont l’objet, autant de vols et agressions qui incitent certains à partir du secteur alors qu’ils avaient choisi de s’installer là.
Fin janvier, à Pierrefitte, un médecin s’est fait frapper pour son iPhone. Il cherchait sa route, en pleine nuit, cité des Poètes. Il effectuait une garde pour le SUR, un service médical propre à la Seine-Saint-Denis qui assure une permanence des soins 24 heures sur 24.
« Désormais, on demande aux gens de nous accueillir et de nous raccompagner à notre voiture », note le docteur Georges Hua, responsable de ce service. Les professionnels de santé appellent à un nouveau rassemblement, vendredi 4 mars, devant le cabinet de la gynécologue agressée, rue Parmentier à Pierrefitte.
Par ailleurs, après l’agression au couteau dont a été victime un médecin, mardi au sein même de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne), la femme auteur présumée des faits était toujours recherchée hier soir.
Le Parisien
Trois patientes ont aussi tenté de s’interposer », témoigne une consœur. L’homme a réussi à prendre la fuite. La gynécologue, violemment frappée à la tête, souffre aussi d’une fracture de la main. Elle devrait reprendre son activité lundi prochain.
Ce nouvel acte de violence a ravivé l’émoi dans la communauté soignante. « C’est de pire en pire, c’est la quatrième agression depuis le début de l’année », se désole Joselyne Rousseau, généraliste à Pierrefitte et présidente de l’Association des professionnels de santé de la ville, particulièrement active depuis deux ans.
Manifestation le 4 mars
En octobre dernier, une matinée Santé morte avait été décrétée sur Pierrefitte et Stains, la ville voisine, où les soignants sont confrontés aux mêmes difficultés. Là aussi, les professionnels de la santé sont réunis en association. Une centaine de médecins, infirmiers, dentistes, pharmaciens, pédiatres, kinés ont défilé d’une ville à l’autre pour protester contre cette violence dont ils sont l’objet, autant de vols et agressions qui incitent certains à partir du secteur alors qu’ils avaient choisi de s’installer là.
Fin janvier, à Pierrefitte, un médecin s’est fait frapper pour son iPhone. Il cherchait sa route, en pleine nuit, cité des Poètes. Il effectuait une garde pour le SUR, un service médical propre à la Seine-Saint-Denis qui assure une permanence des soins 24 heures sur 24.
« Désormais, on demande aux gens de nous accueillir et de nous raccompagner à notre voiture », note le docteur Georges Hua, responsable de ce service. Les professionnels de santé appellent à un nouveau rassemblement, vendredi 4 mars, devant le cabinet de la gynécologue agressée, rue Parmentier à Pierrefitte.
Par ailleurs, après l’agression au couteau dont a été victime un médecin, mardi au sein même de l’hôpital Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne), la femme auteur présumée des faits était toujours recherchée hier soir.
Le Parisien
La sécurité devait être une priorité il avait dit Nicolas non ??? Rien n'a changé c'est de pire en pire !!!