Défouloir

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Défouloir
Lieu de discussions où l'on peut tout dire ........ ou presque

-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

    "Osons rendre la parole aux électeurs": l'édito de Demetrio Scagliola

    Jean-pierre
    Jean-pierre
    Se défoule à fond


    Masculin Nombre de messages : 173818
    Age : 64
    Localisation : 50.491371N 5.856528E
    Loisirs : Internet
    Date d'inscription : 05/03/2005

    "Osons rendre la parole aux électeurs": l'édito de Demetrio Scagliola Empty "Osons rendre la parole aux électeurs": l'édito de Demetrio Scagliola

    Message par Jean-pierre Dim 30 Jan 2011 - 9:33

    Face au blocage des négociations institutionnelles, les journaux de Sudpresse recommandent d'oser les élections. Relisez ci-dessous l'édito de Demetrio Scagliola publié ce jeudi

    Publié le 27/01 à 08h18

    Sept mois de blocage institutionnel. Une impasse politique totale. Aucune perspective crédible de sortie de crise. Des hommes et des femmes politiques complètement KO, perdus, fatigués, déboussolés. Qui n'ont même plus la force d'imaginer une solution pour le pays.

    Ce matin, la Belgique se réveille avec la sensation de foncer droit dans le mur, sans pilote à bord. Mais aussi avec la certitude qu'une page vient d'être définitivement tournée. Celle de la négociation des sept partis, sabotée par la surenchère nationaliste entre la N-VA et le CD & V. Il était temps que quelqu'un débranche la prise. Johan Vande Lanotte, qui a fourni un travail titanesque dans des circonstances personnelles dramatiques, a eu ce courage.

    Aujourd'hui, le pays est renvoyé à la case départ et on voit mal quelle formule pourrait déboucher sur un accord solide.

    Sept mois après les élections, le monde politique doit bien reconnaître son incapacité à former un gouvernement. Tous les partis ne portent pas la même part de responsabilité, certes, mais le constat d'échec est patent.

    Dans ces conditions, la seule solution crédible et démocratique consiste à nos yeux à redonner la parole aux électeurs. En prenant soin, bien entendu, d'adopter rapidement des mesures pour rassurer les marchés.

    Bien sûr, personne ne retournera aux urnes de gaieté de cœur. Mais l'opinion publique belge a cessé de subir passivement les événements. Cette crise l'a fait grandir et lui a ouvert les yeux sur le besoin d'une vraie réforme institutionnelle.

    Si retour aux urnes il y a, il faudra expliquer aux Belges les véritables enjeux d'un scrutin qui aura des allures de consultation sur l'avenir du pays. Les partis auront donc la responsabilité et le devoir d'annoncer comment ils imaginent la Belgique de demain. Pas question de lancer des menaces et des promesses en l'air, ni de faire de la musculation de pacotille. Cette fois, il faudra avoir le courage d'évoquer et de chiffrer tous les scénarios - du confédéralisme à la scission en passant par le fameux plan B.

    Ceci vaut aussi pour la Flandre. Les partis qui rêvent de transformer la Belgique en une coquille vide au service des ambitions flamandes doivent savoir que les francophones sont prêts à des sacrifices. Et à payer le prix nécessaire pour garder leur dignité et garantir le développement de la Wallonie et de Bruxelles.

    sudpresse.be

    C'est clair que les belges ne vont pas retourner aux urnes de gaîté de cœur surtout que le résultat risque de déboucher sur les mêmes situations de blocage a savoir un désaccords des partis politiques pour faire un gouvernement.

    Je pense qu'à ce stade, c'est une modification de la constitution qu'il faut pour que les belges aient le droit de voter par référendum sur l'avenir de leur pays et dire si ils veulent ou non la scission de la Belgique.

    En cas de oui c'est aux politiques de négocier cette scission au mieux des intérêts de tous le monde, en cas de non les chefs de partis doivent s'engager à trouver des solutions pour former un gouvernement ou alors à démissionner.

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai 2024 - 23:28