Suis-je bien vu ? (Suite profil)
A force d’exposer mon profil à des recruteurs de pacotilles.
Il y a un qui a eu la folie de m’embaucher…
Huit ans de chômage !
L’adaptation n’a pas été facile.
J’ai du subir une véritable rééducation sur le tas !.
Ne sachant rien faire à mon arrivé dans l’entreprise,
à part aller chercher les cafés et faire les photocopies
de tout le monde …
Je suis devenu le spécialiste incontournable
du distributeur boissons et de la photocopieuse.
D’où mon surnom : "Le corpieux!"
Maintenant, cela va beaucoup mieux.
Mais petit à petit, j’ai fait mon trou, en plein
dans ce milieu.
Pour mieux ressortir en positionnant en avant.
Ne reculant devant rien, pour en mettre plein
la vue à ceux qui me voyaient d’un mauvais œil !
Un jour, fortuitement j’ai rencontré le grand boss
de l’entreprise :
« Je vous verrais bien à un poste de responsable,
votre mission : éclaircir la situation et réveiller
le personnel, me dit-il ! »
J’a accepté ce gratifiant nouveau poste.
A force de répéter les choses vues et entendues,
le malentendu c’est installé.
Les uns n’écoutaient plus qu’une oreille!
Je n’arrivais plus à me faire entendre…
Le dialogue de sourd c’était installé...
Je sentais confusément que j'étais dans la ligne
de mire du personnel ainsi que dans le collimateur
du patron.
Je reculais !... Je reculais pour mieux sauter …
Douloureuse épreuve en perdant la face...
Assurément j’allais être perdu de vue.
Et me revoilà seul, avec mon profil de perdant du début.
oscar
PS : Ce n’est pas AUTOBIOGRAPHIQUE.
Mais l’observation des comportements d’individus
dans un contexte réel du monde sournois du travail..
A force d’exposer mon profil à des recruteurs de pacotilles.
Il y a un qui a eu la folie de m’embaucher…
Huit ans de chômage !
L’adaptation n’a pas été facile.
J’ai du subir une véritable rééducation sur le tas !.
Ne sachant rien faire à mon arrivé dans l’entreprise,
à part aller chercher les cafés et faire les photocopies
de tout le monde …
Je suis devenu le spécialiste incontournable
du distributeur boissons et de la photocopieuse.
D’où mon surnom : "Le corpieux!"
Maintenant, cela va beaucoup mieux.
Mais petit à petit, j’ai fait mon trou, en plein
dans ce milieu.
Pour mieux ressortir en positionnant en avant.
Ne reculant devant rien, pour en mettre plein
la vue à ceux qui me voyaient d’un mauvais œil !
Un jour, fortuitement j’ai rencontré le grand boss
de l’entreprise :
« Je vous verrais bien à un poste de responsable,
votre mission : éclaircir la situation et réveiller
le personnel, me dit-il ! »
J’a accepté ce gratifiant nouveau poste.
A force de répéter les choses vues et entendues,
le malentendu c’est installé.
Les uns n’écoutaient plus qu’une oreille!
Je n’arrivais plus à me faire entendre…
Le dialogue de sourd c’était installé...
Je sentais confusément que j'étais dans la ligne
de mire du personnel ainsi que dans le collimateur
du patron.
Je reculais !... Je reculais pour mieux sauter …
Douloureuse épreuve en perdant la face...
Assurément j’allais être perdu de vue.
Et me revoilà seul, avec mon profil de perdant du début.
oscar
PS : Ce n’est pas AUTOBIOGRAPHIQUE.
Mais l’observation des comportements d’individus
dans un contexte réel du monde sournois du travail..