Aucun bus aujourdui à Angouleme

Pas de bus ce matin à Angoulême. A 5 heures, ils étaient près de soixante-dix, à l’appel du collectif pour la défense des retraites, massés devant les grilles de la STGA, route de Bordeaux. Leur stratégie, désormais développée au quotidien, c’est l’effet surprise. Les chauffeurs de bus, un peu étonnés de voir le parking-relais face à leur entreprise en pleine nuit et les accès au parking bloqués, ont pu rentrer dans l’enceinte de la STGA et pointer. D’autres sont restés devant les grilles, autour du brasero des manifestants. Et pas un bus n’a quitté le dépôt. «Cette fois, nous sommes pris en otage. Gardez-nous en otage», ironisait un syndicaliste. Il n’y a pas eu de service minimum.

Les manifestants, qui ont installé un tivoli devant l’entrée de la STGA, ont affiché leur intention de rester sur place «au moins jusqu’à 14 heures». Ils ont prévu un pique-nique ce midi. Merguez et barbecue pour alimenter la caisse de grève.

Au petit matin, le leitmotiv, c’était «aujourd’hui dans la rue, demain on continue». L’intention affichée, c’est de «bloquer l’économie». Après les ronds-points mardi, le dépôt STGA aujourd'hui, les membres du collectif devraient se retrouver ce soir pour décider d’autres actions à mener demain.

Ce matin, les emplois vie scolaire, dont le contrat n’a pas été renouvelé par l’Education nationale, qui se sont rebaptisés «emplois vite soldés» se sont aussi réunis en assemblée générale à l’Inspection d’académie avant d’y tenir une conférence de presse.



http://www.charentelibre.fr/2010/10/20/retraites-blocus-matinal-a-la-stga,1002538.php

dans mon p'tit village la vie est belle , on ne voit rien d'anormal , comme d'habitude !

Pffffff j'aurais envoyé la troupe pour débloquer tout ça moi.

Ils n'ont pas le droit de bloquer les entreprises comme ça et quand à bloquer l'économie c'est d'une co..... monstrueuse car c'est tout le monde qui va en pâtir.

on ne cesse de hurler sur tous les tons que nous sommes dans un pays de liberté, de démocratie et des droits de l'homme mais je trouve, excusez moi pour le terme, dégueulasse que sous ce prétexte on empêche des gens d'aller bosser, d'aller à un entretien d'embauche, ou à un RV médical à cause de gens qui sous le prétexte qu'on a le droit de grêve en France prive les autres de leurs droits fondamentaux qui sont le droit de circuler librement et le droit de penser différemment. De quel droit ces gens là vont me priver de circuler et on se dit dans un pays libre? on accuse les politiques de nous priver de plus en plus de choses mais les manifestants agissent de la même manière! ça me met dans une colère énorme. Je n'admets pas qu'on empêche des gens d'aller travailler alors qu'ils n'ont pas choisi de faire grêve sous prétexte qu'on a le droit de grêve. La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. La liberte d'expression passe aussi par le respect des autres de penser différemment. Je suis pour le droit de grêve mais pas à n'importe quel prix et au détriment des autres. La charente est déjà sinistrée sur le plan de l'emploi, continuez et vous verrez ce que l'avenir nous réserve, avant 10 ans il n'y aura plus d'emploi dans la région parce que les entreprises auront fermé du fait qu'il n'y aura plus de secteur d'activité économique. C'est lamentable

Bonjour et bienvenue à toi Sandra

Voila un message qui me fait bien plaisir car on ne l'entend pas assez fort dans la cacophonie que font les syndicats et les partis de gauche qui sont arc bouté sur leurs revendications.

Comme je l'ai dit sur un autre message, le droit de grève et de manifester c'est une chose, mais le droit de bloquer pour imposer ses idées aux autres ce n'est d'une part pas légal et d'autre part pas démocratique du tout.

Malheureusement dans se pays on ne respecte pas les décisions d'un gouvernement librement élu d'une part mais on ne respecte pas non plus une majorité silencieuse de personne qui subissent les évènements imposés par des syndicats qui ne représentent finalement que très peut de monde.

A propose de manifestation en voila une à laquelle j'adhère.

Stop la grève.