La villa de Michel Drucker n'en finit pas de semer la zizanie. L'animateur préféré des Français est en train de faire construire une superbe demeure de près de 300 m2 à Eygalières dans les Bouches-du-Rhône. Mais depuis que le projet est lancé, il ne cesse de déchaîner les passions. Pourquoi ? Parce que la villa se construit au milieu d'un site classé.
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Et que l'association de défense de l'environnement locale, la Ligue de défense des Alpilles ne l'entend pas de cette oreille.
Dernier rebondissement dans cette affaire, le Conseil d'Etat vient de rendre un arrêt en faveur de l'association, confirmant une ordonnance du juge des référés du tribunal administratif (TA) de Marseille. Le 26 novembre 2009, le tribunal avait déjà donné raison à la Ligue de défense des Alpilles en suspendant une décision du maire d'Eygalières (Bouches-du-Rhône), qui avait refusé de retirer un permis de construire accordé à l'animateur. Le TA estimait que la mairie d'Eygalières aurait dû consulter l'architecte des bâtiments de France avant d'accorder ce permis de construire.
La maison de 293 m2 se trouve en effet, selon l'association, dans un rayon de moins de 500 m d'une chapelle, inscrite «dans le périmètre d'un site classé, dans un espace remarquable de la Directive paysage Alpilles».
En avril 2009, c'était déjà le Canard qui révélait l'obtention de ce permis de construire «douteux». Ce dernier a bien été suspendu en novembre 2009 par le tribunal administratif de Marseille, mais l'arrêt des travaux n'a pas été ordonné. Et c'est le maire de la commune lui-même, René Fontès, soutenu, comme l'explique le Canard par un mémoire de quatre pages rédigé par les meilleurs juristes du ministère de l'Ecologie, qui avait saisi le Conseil d'Etat pour défendre ce permis de construire.
La Ligue de défense des Alpilles envisage une nouvelle plainte
«Nous sommes très satisfaits de la décision du Conseil d'Etat», a déclaré Annick Blanc, présidente de la Ligue de défense des Alpilles. «La maison est pratiquement construite mais à ma connaissance, il n'y a plus de travaux en cours», a-t-elle ajouté. La mairie d'Eygalières, n'a pas pu être jointe mercredi par l'AFP.
La procédure administrative au fond suit son cours mais aucune date d'audience n'est pour le moment connue.
Par ailleurs, l'association envisage, après avoir vu une première plainte simple pour «faux et usage de faux» classée sans suite par le parquet de Tarascon (Bouches-du-Rhône), de déposer une nouvelle plainte au pénal, cette fois avec constitution de partie civile.
«Nous l'envisageons mais nous devons en discuter avec nos avocats et la décision sera prise début septembre lors de notre prochain conseil d'administration, au cours duquel nous ferons un point sur l'ensemble de la situation», a affirmé Mme Blanc
Le Parisien
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Et que l'association de défense de l'environnement locale, la Ligue de défense des Alpilles ne l'entend pas de cette oreille.
Dernier rebondissement dans cette affaire, le Conseil d'Etat vient de rendre un arrêt en faveur de l'association, confirmant une ordonnance du juge des référés du tribunal administratif (TA) de Marseille. Le 26 novembre 2009, le tribunal avait déjà donné raison à la Ligue de défense des Alpilles en suspendant une décision du maire d'Eygalières (Bouches-du-Rhône), qui avait refusé de retirer un permis de construire accordé à l'animateur. Le TA estimait que la mairie d'Eygalières aurait dû consulter l'architecte des bâtiments de France avant d'accorder ce permis de construire.
La maison de 293 m2 se trouve en effet, selon l'association, dans un rayon de moins de 500 m d'une chapelle, inscrite «dans le périmètre d'un site classé, dans un espace remarquable de la Directive paysage Alpilles».
En avril 2009, c'était déjà le Canard qui révélait l'obtention de ce permis de construire «douteux». Ce dernier a bien été suspendu en novembre 2009 par le tribunal administratif de Marseille, mais l'arrêt des travaux n'a pas été ordonné. Et c'est le maire de la commune lui-même, René Fontès, soutenu, comme l'explique le Canard par un mémoire de quatre pages rédigé par les meilleurs juristes du ministère de l'Ecologie, qui avait saisi le Conseil d'Etat pour défendre ce permis de construire.
La Ligue de défense des Alpilles envisage une nouvelle plainte
«Nous sommes très satisfaits de la décision du Conseil d'Etat», a déclaré Annick Blanc, présidente de la Ligue de défense des Alpilles. «La maison est pratiquement construite mais à ma connaissance, il n'y a plus de travaux en cours», a-t-elle ajouté. La mairie d'Eygalières, n'a pas pu être jointe mercredi par l'AFP.
La procédure administrative au fond suit son cours mais aucune date d'audience n'est pour le moment connue.
Par ailleurs, l'association envisage, après avoir vu une première plainte simple pour «faux et usage de faux» classée sans suite par le parquet de Tarascon (Bouches-du-Rhône), de déposer une nouvelle plainte au pénal, cette fois avec constitution de partie civile.
«Nous l'envisageons mais nous devons en discuter avec nos avocats et la décision sera prise début septembre lors de notre prochain conseil d'administration, au cours duquel nous ferons un point sur l'ensemble de la situation», a affirmé Mme Blanc
Le Parisien
Encore de l'argent fichu en l'air mais la loi est la même pour tous notoriété ou pas !!!!!