Trois ans après l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la cigarette retrouve la cote auprès des jeunes. Selon une enquête de l’association Paris sans tabac, qui a interrogé des collégiens et des lycéens de la capitale, le nombre de fumeurs réguliers chez les 12-15 ans a plus que doublé en trois ans. Près de 5 % des ados interrogés ont déclaré fumer quotidiennement.
Ils n’étaient que 2 % en 2007.
75 % des établissements n’appliquent pas la loi
Parmi les raisons de cette hausse, les spécialistes comme le professeur Bertrand Dautzenberg, de l’Office français de prévention du tabagisme (OFT), avancent l’absence de campagne de prévention spécialement dédiée aux jeunes, mais aussi et surtout l’interdiction de vendre des blondes et des brunes aux mineurs qui est peu appliquée par les buralistes. Le testing que « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » a organisé le montre. Sur 25 bureaux de tabac testés à Paris, en Ile-de-France et en province , les jeunes dont le plus âgé a 13 ans ont réussi à acheter 11 paquets de cigarettes. A la décharge des commerçants, un peu plus de la moitié d’entre eux ont respecté la loi. Il n’empêche que ceux qui ont fourni les ados en nicotine sont beaucoup plus nombreux qu’on ne l’aurait cru.
Selon une enquête menée en 2006 par le Comité national contre le tabagisme (CNCT), ce sont carrément 75 % des buralistes qui n’appliquent pas la loi. L’interdiction cet été de la vente de tabac aux moins de 18 ans (au lieu de 16 ans auparavant), assorties d’amendes de 150 €, ne semble pas avoir changé la donne. Il faut dire que le décret d’application n’est toujours pas sorti l’interdiction est valable, seule l’amende ne peut pas être donnée. « Il est attendu pour les prochains jours, conclut Bertrand Dautzenberg. Mais pour que la loi soit appliquée, ce qu’il faut, ce sont des contrôles. Il a été démontré qu’une interdiction de la vente aux mineurs faisait baisser le tabagisme des jeunes de 2 %. La diminution est de 20 % lorsque les buralistes sont contrôlés une fois par trimestre. »
Le parisien
Ils n’étaient que 2 % en 2007.
75 % des établissements n’appliquent pas la loi
Parmi les raisons de cette hausse, les spécialistes comme le professeur Bertrand Dautzenberg, de l’Office français de prévention du tabagisme (OFT), avancent l’absence de campagne de prévention spécialement dédiée aux jeunes, mais aussi et surtout l’interdiction de vendre des blondes et des brunes aux mineurs qui est peu appliquée par les buralistes. Le testing que « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » a organisé le montre. Sur 25 bureaux de tabac testés à Paris, en Ile-de-France et en province , les jeunes dont le plus âgé a 13 ans ont réussi à acheter 11 paquets de cigarettes. A la décharge des commerçants, un peu plus de la moitié d’entre eux ont respecté la loi. Il n’empêche que ceux qui ont fourni les ados en nicotine sont beaucoup plus nombreux qu’on ne l’aurait cru.
Selon une enquête menée en 2006 par le Comité national contre le tabagisme (CNCT), ce sont carrément 75 % des buralistes qui n’appliquent pas la loi. L’interdiction cet été de la vente de tabac aux moins de 18 ans (au lieu de 16 ans auparavant), assorties d’amendes de 150 €, ne semble pas avoir changé la donne. Il faut dire que le décret d’application n’est toujours pas sorti l’interdiction est valable, seule l’amende ne peut pas être donnée. « Il est attendu pour les prochains jours, conclut Bertrand Dautzenberg. Mais pour que la loi soit appliquée, ce qu’il faut, ce sont des contrôles. Il a été démontré qu’une interdiction de la vente aux mineurs faisait baisser le tabagisme des jeunes de 2 %. La diminution est de 20 % lorsque les buralistes sont contrôlés une fois par trimestre. »
Le parisien
Pas grave ça !!! A 10 ans ils menaçent leurs profs , a 12 ils fument , a 13 ils couchent , a 16 ils sont désabusés de TOUT et a 20 ans ils auront un cancer ou une cirrhose !!!!! Dieu merci certains y échappent ...question d'éducation et de fréquentation ...souhaitons que ce soient les nôtres !!!!