Lisandro n’a pas pu retenir ses larmes. Sorti dix minutes avant la fin du match, l’Argentin a craqué. Peut-être parce que son rêve s’est envolé. Sûrement parce que l’humiliation est insupportable. Il n’y a pourtant pas eu d’injustice, il n’y a même aucun regret à nourrir. Le Bayern était trop fort pour ce faible OL.
Lyon ne méritait pas d’aller en finale.
Comme à l’aller, les Gones ont raté leur match. Perdus en défense, étouffés au milieu, inexistants en attaque, ils n’ont tout simplement pas été à la hauteur. En face, le Bayern a récité un football appliqué, permettant au Croate Ivica Olic de briller en inscrivant un triplé (26e, 67e, 78e). Durant ses dix minutes de conférence de presse, Claude Puel a d’ailleurs utilisé quatre fois le terme « impressionnants » pour évoquer les Bavarois. « Ils ont été supérieurs dans l’impact physique, dans la qualité de jeu, dans les courses, ils n’ont jamais baissé, décrit le coach lyonnais. Il aurait fallu faire un match parfait, cela n’a pas été le cas. » C’est le moins que l’on puisse dire…
Il n’y a pas eu de suspense. La partie a basculé dès l’ouverture du score à la 26e minute. « Ce but les a mis dans la meilleure configuration, analyse Puel. Face à leur puissance, à leur faculté à se replier et à se projeter très vite, on a eu du mal à exister. »
Rejouer la Ligue des champions
Hormis deux occasions de Bastos (30e) et Gomis (50e), l’attaque lyonnaise est restée aphone. Si l’expulsion de Cris à l’heure de jeu peut paraître injuste, elle est au final anecdotique.Le Bayern Munich ira donc le 22 mai à Madrid. Il connaîtra ce soir, à l’issue du match retour entre le FC Barcelone et l’Inter Milan le nom de son adversaire. Il apprendra dans la journée si Franck Ribéry, expulsé à l’aller, sera convié à la fête ou privé de finale si la sanction s’étend à deux matchs. Les Lyonnais, eux, regarderont l’événement à la télévision. Ils sauront alors si leur classement final en championnat les autorise à revenir dans la cour des grands la saison prochaine. C’est le dernier défi pour le club de Jean-Michel Aulas qui dispute une rencontre capitale ce week-end à Montpellier. « C’était une belle aventure, conclut Claude Puel. On a envie de revivre ça. Il faut évacuer la déception pour être prêts dimanche à Montpellier. » Le rêve lyonnais est passé. Il va falloir se reconstruire et grandir davantage avant d’espérer rejouer une demi-finale de Ligue des champions. Car on n’a pas tous les ans la chance de tomber sur un autre club français en quarts de finale.
Le coté positif, c'est qu'ils nous bassineront pas avec la finale parce que si ils y avait été ont en aurait encore eu droit à des journées foot et des commentaires et des débats.
Il ne faut pas rêver ils sont arrivé là parce qu'ils sont tomber contre Bordeaux en quart de finale sinon ils n'auraient jamais été aussi loin.
L'éternelle question que je me pose c'est pourquoi on fait autant de battage autour de se sport ou les français sont nul alors qu'en Handball ou on est champion de partout on en parle pas.