par NIKOL Mar 27 Avr 2010 - 13:08TF 1, 20 H 45 Jean-Michel Aulas n’a pas digéré les cris de joie qui ont transpercé les murs du vestiaire de l’Allianz Arena mercredi dernier. Pour les Bavarois, la courte victoire acquise lors du match aller (1-0) a déjà des parfums de finale. A les écouter, leur tour d’honneur en fin de match n’avait rien de prématuré.
En savoir plus
L’OL compte sur Lisandro
Le danger s’appelle Robben
« On sait que Lyon n’a pas fait un bon match à l’aller, on sait qu’ils montreront un tout autre visage, admet Mark Van Bommel. Mais nous sommes confiants. Si on prend six buts et qu’on en marque cinq, il n’y aura pas de problème ! » Si ce n’est pas de l’arrogance, cela y ressemble…
Voilà donc l’Olympique lyonnais réduit au rang de faire-valoir. Ce sentiment de supériorité est très désagréable. Mais Claude Puel devrait l’utiliser pour piquer l’orgueil de ses joueurs. « Il faut les laisser dans leur confiance, c’est très bien », lâche l’entraîneur lyonnais avec malice.
Lyon peut-il réaliser l’exploit ? Evidemment ! Car ce Bayern est fragile. Une incertitude sur la participation de trois de ses défenseurs (Demichelis, Van Buyten et Contento) planait encore hier soir. En emballant la partie dès les premières secondes, les Gones peuvent inscrire deux buts. « Pendant toute la Coupe d’Europe, nous avons eu des certitudes quand nous avons joué, explique Puel. En jouant notre jeu, on est capables de renverser n’importe quelle équipe. On est conscients de notre potentiel… à condition de l’afficher. »
Alors, même si les Munichois sont sûrs de leur force depuis leur exploit à Old Trafford (menés 3-0 par Manchester United, ils avaient inscrit deux buts en trente minutes et s’étaient qualifiés), Lyon croit en son étoile. D’abord car la fatigue a changé de camp. Pendant que le Bayern peinait à Mönchengladbach samedi (1-1), l’OL se ressourçait dans un verdoyant établissement de l’Ain. « On est allés à la pêche, certains ont joué au golf, on était très décontractés », raconte Cris. Des moments de détente importants avant une rencontre intense et crispante. Pour l’anecdote, les Lyonnais ne se sont pas préparés à une séance de tirs au but « parce que je ne pense pas que ça se terminera aux penaltys », sourit Claude Puel.
Pour réaliser leur rêve, Lisandro et ses partenaires devront surtout changer d’état d’esprit. A Munich, ils n’ont rien montré. Pour le moment, l’OL ne mérite pas d’aller à Madrid le 22 mai. Il ne mérite pas, non plus, de rejoindre Reims, Saint-Etienne, Marseille et Monaco au rang des clubs français qui sont entrés dans la légende en atteignant la finale de la Ligue des champions. Mais tout pourrait changer aujourd’hui en mêlant le panache à la qualification. Ce pourrait être un grand jour pour Lyon. Un jour pour entrer dans l’histoire du football européen
Le Parisien
En savoir plus
L’OL compte sur Lisandro
Le danger s’appelle Robben
« On sait que Lyon n’a pas fait un bon match à l’aller, on sait qu’ils montreront un tout autre visage, admet Mark Van Bommel. Mais nous sommes confiants. Si on prend six buts et qu’on en marque cinq, il n’y aura pas de problème ! » Si ce n’est pas de l’arrogance, cela y ressemble…
Voilà donc l’Olympique lyonnais réduit au rang de faire-valoir. Ce sentiment de supériorité est très désagréable. Mais Claude Puel devrait l’utiliser pour piquer l’orgueil de ses joueurs. « Il faut les laisser dans leur confiance, c’est très bien », lâche l’entraîneur lyonnais avec malice.
Lyon peut-il réaliser l’exploit ? Evidemment ! Car ce Bayern est fragile. Une incertitude sur la participation de trois de ses défenseurs (Demichelis, Van Buyten et Contento) planait encore hier soir. En emballant la partie dès les premières secondes, les Gones peuvent inscrire deux buts. « Pendant toute la Coupe d’Europe, nous avons eu des certitudes quand nous avons joué, explique Puel. En jouant notre jeu, on est capables de renverser n’importe quelle équipe. On est conscients de notre potentiel… à condition de l’afficher. »
Alors, même si les Munichois sont sûrs de leur force depuis leur exploit à Old Trafford (menés 3-0 par Manchester United, ils avaient inscrit deux buts en trente minutes et s’étaient qualifiés), Lyon croit en son étoile. D’abord car la fatigue a changé de camp. Pendant que le Bayern peinait à Mönchengladbach samedi (1-1), l’OL se ressourçait dans un verdoyant établissement de l’Ain. « On est allés à la pêche, certains ont joué au golf, on était très décontractés », raconte Cris. Des moments de détente importants avant une rencontre intense et crispante. Pour l’anecdote, les Lyonnais ne se sont pas préparés à une séance de tirs au but « parce que je ne pense pas que ça se terminera aux penaltys », sourit Claude Puel.
Pour réaliser leur rêve, Lisandro et ses partenaires devront surtout changer d’état d’esprit. A Munich, ils n’ont rien montré. Pour le moment, l’OL ne mérite pas d’aller à Madrid le 22 mai. Il ne mérite pas, non plus, de rejoindre Reims, Saint-Etienne, Marseille et Monaco au rang des clubs français qui sont entrés dans la légende en atteignant la finale de la Ligue des champions. Mais tout pourrait changer aujourd’hui en mêlant le panache à la qualification. Ce pourrait être un grand jour pour Lyon. Un jour pour entrer dans l’histoire du football européen
Le Parisien
Allumer le feu ......................allumer le feu !!!!!!!!!!!!!!!!!
